Jeudi 15 janvier 2009 à 23:29

Combattre ses démons, intérieurs comme extérieurs? Parfois le mal vient de nous, de notre âme, il nous donne du courage, ou nous l'enlève, il agît de ses mains si puissantes, si agiles, car elles savent de quoi sont faites les âmes. Se plaindre, se blâmer, n'est que ce qui nous reste quand nous sommes le détracteur de notre existence, quand au gré du vent, nos envies changent, nous sommes alors à tour de rôle, le plus heureux, le plus amoureux, puis nous devons agir, nous avons des obligations, des désirs sous-jacents qui n'ont rien à faire là.

On m'offre le ciel et la terre, on m'offre l'univers dans le creux de la main.

Devant, derrière, autour de toi, il y a seulement tes créations, elles ont construit ta personnalité, ta vie, tes espoirs. Perdre espoir est tellement plus facile que de le retrouver. Je dirais à mes enfants, à ma fille et à mon fils : tu vois l'espoir c'est comme l'amour, c'est comme le courage, il se soigne, il se protège, il ne faut pas le forcer, ni même s'en plaindre quand il n'est pas là, il faut le trouver au fond de toi. Rien ne sert de croire qu'il est partout pour toujours, ou que tu es une personne qui ne peut pas aimer, qui ne peut pas être aimée. Le temps viendra avec la personne, je ne dis pas que tout se résoudra par lui-même, parfois il faut y mettre du sien, et ça pourtant, tout le monde l'oublie. Il faut participer, agir, agir, agit si tu veux survivre, agis, agis avant qu'il ne soit trop tard.

On se souvient du ciel la nuit, sans chaleur ni noirceur.

Comment, comment savoir quand il sera trop tard? S'il n'est déjà pas, trop tard? C'est ce que me demandent les fils et les filles que j'ai enfantés. Ils me demandent toujours: comment faire pour revenir en arrière? comment faire pour oublier? Je n'ai de réponse que mon vécu, je les regarde dans les yeux d'un air si pathétique et si stupide en leur disant: Tu le sens, c'est étrange, mais tu le sens. Nous sommes de la même famille, toi aussi tu sais lire dans les pensées, tu as vécu des années à scruter, inspecter les gens, à les écouter raconter leurs mensonges, leurs stupidités. Tu sais distinguer instinctivement le faux du vrai, même si parfois tout ça est teinté d'une certaine paranoïa. On ne croit que ce que l'on veut bien croire, car c'est plus doux, car c'est plus facile. Tu vivras comme mon père a vécu, comme j'ai vécu, brimé, le dos vouté, ne te plaignant que du peu et te voilant la vérité. C'est la vérité, c'est tellement plus simple de mentir. On se préserve, les gens te mentiront, si souvent, que tu ne feras même plus attention à ce qu'ils disent ; tu verras comme on se sent libre, libre ailleurs, libre seul, à partir au bout du monde, au bout de la rue. Voir que personne ne nous y attends comme d'habitude. Tu connaitras le désespoir, et l'amour, tu connaitras la souffrance, de l'amour. Malgré tout ça, tu verras que ta vie est bien au-delà de tous ces mots, toutes ces habitudes : si elle ne vaut pas plus, elle vaut autre chose. Avancer, avancer, ne jamais reculer, ne jamais pleurer, la mort, l'amour, le temps, les choses, tout ça est tellement dépassé, ce qui compte, c'est ce que tu veux. Pars, un jour, pars, et connait la réalité. Celle que je n'ai jamais connu, que personne ne pourra jamais connaitre.

Au sommet des cieux, les Dieux dorment.

Sur Terre se mêle la lassitude à la désuétude. Le peu de valeur que nous accordons c'est encore à ce qui nous détruit. Nous aimons le mal et nous y accrocher, quand le bien semble nous délaisser. Il n'est plus question d'être bien pensant, d'imaginer une solution ou d'y croire, seulement d'en échapper, à cette monomanie de la vie, de se garder en vie, de mourir dignement, de vivre heureux et amoureux. Tous les jours les hommes et les femmes parlent, racontent, disent des mots dont l'idée les dépasse, ou qu'ils ne pensent pas. Il est seulement plus aisé de dire ce que les autres veulent entendre, veulent voir, et de ne pas se battre contre soi-même, contre toute la stupidité, toute la mauvaise foi, toute l'hypocrisie, qui font ce que nous sommes aujourd'hui et depuis toujours. Le temps ne change rien à notre être, malheureusement seul elle-même peut décider de ce qu'elle fera, d'elle-même.

Les anges choient, sans d'autres choix.

Je n'ai encore jamais rien regretté, cependant un jour viendra où ce sera le cas, c'est dans les statistiques. Jusqu'où je pourrais marcher sans voir où je mets les pieds, combien d'années le courage partira, pourquoi tant de maux de têtes? La fin n'est-elle pas justifiée? Elle se sera, avant de me retourner je me sentirais comme un saint, un saint n'ayant rien accompli, un saint brûlé au bûcher pour haute trahison. La solution n'existe que dans les rêves, et les rêves n'existent que dans la réalité. Il n'y a que dans les publicités et les films américains qu'on déplace des montagnes, qu'on travaille et réussit. Sur le bord du lit, il en est totalement autre chose, c'est le vide qui guette, celui des envies, et un jour des sentiments, qui se prononcera encore une fois sans l'avoir voulu, au regard détaché mal orienté, à l'odeur capiteuse d'une peau savoureuse.

Justifiée.

Jeudi 15 janvier 2009 à 22:41

- I love you
- ... Cool.

So do you think you'll ever be in love with me?
LET IT GO WOMAN!
Answer the question..
(lie her)
And don't lie to me!

Jeudi 15 janvier 2009 à 16:41

J'ai tout ce qu'il faut, vraiment.
Seulement, je ne veux pas faire partie du clan, de l'organisation, du regroupement, couramment dénommé : famille.
Déjà le changement altère la perception, bien qu'il me semble qu'il soit bénéfique.
Je ne ferais pas partie du clan, ni aujourd'hui  ni jamais, que ce soit le mien ou le sien.
Puis je ne trouve pas ça si triste, ce sont des choses qui arrivent si souvent.

Mercredi 14 janvier 2009 à 13:56

Je m'étais promis d'éviter les incartades personnelles mais c'est plus fort que moi.

Il y a des choses qui éclairent votre journée \o/
Une en particulier... MON DIEU que c'est loin le mois de mai!
Je n'aurais pas pu rêver mieux.

Et puis ça, parce que c'est marrant:
Aujourd'hui, mon copain a débarqué dans le salon uniquement vêtu d'un bonnet bleu, de pantoufles rouges et d'une chaussette blanche recouvrant son pénis en s'écriant : "Bleu, blanc, rouge, je suis François le Français !" J'étais en train de signer le recommandé du facteur. VDM

Mercredi 14 janvier 2009 à 1:39

"
Il est tard, il est déjà si tard, il est toujours trop tard.
Il est tôt, il est si tôt, il est toujours trop tôt.
Il fait noir, il fait déjà si noir, il fait toujours trop noir.
Il fait jour, il fait si jour, il fait toujours trop jour.

Entends-tu, au loin, résonner les tam-tam qui battent la chamade? Entends-tu, au loin, les pas qui nous séparent?
Entends-tu, au loin, la fin qui s'annonce elle-même? Entends-tu, au loin, la solitude s'approcher?

J'entends les rythmes et les pas, qui nous suivent et qui nous devancent, et j'ai peur, comme un enfant de l'orage, comme un enfant des monstres cachés sous son lit. Et j'ai peur que tout finisse, et j'ai peur que tout commence, et j'ai peur de tout. Le fracas égrainné des sons sur les peaux, qui sonnent, et font s'élever dans la ville des tours immenses au symbole de ma passion, et font s'éclairer les rues et les fenêtres d'une lumière que nous ne partageons qu'un instant. Il me semble bien être triste, et j'aimerais seulement quitter tout ce que j'ai, et disparaitre pour ne plus gouter à la douceur des jours heureux, à la douceur des jours à deux.
"

Vendredi 9 janvier 2009 à 23:42

On oublie seulement parfois, qu'aimer c'est principalement comparer, en bien comme en mal. Voir que cette femme est plus belle que celle qui nous accompagne, celle-ci plus bête, et celle-là mieux accompagnée.

C'est souvent lorsque je vois, j'entends, j'écoute, d'autres femmes, que je prends conscience que je suis très bien comme je suis. Je n'échangerais sa place contre aucune autre. La plupart des femmes sont lourdes, de sens, de valeurs, d'idéologies politiques et d'une fausse culture alors que leur crâne est totalement vide et laisse passer l'air. Il y a des femmes, belles ou aussi intelligentes qu'elles puissent être, au bout de quelques jours, quelques heures voire quelques minutes, me paraissent déjà lourdes. Elles transportent avec elle le poids d'idées qui pour moi n'ont aucun sens en plus de m'être insupportables. "Il faut être ceci, connaitre cela, distinguer le faux du vrai."
J'aime la légèreté, cette légèreté féminine qui semble disparaitre avec le temps et "l'évolution" de la société. La phrase suivante sera sûrement mal perçue, et mal interprétée : mais je regrette ce temps où la femme restait au foyer à coudre, à s'occuper des enfants, et à préparer à manger. Je n'estime pas que la place d'une femme est au foyer, mais justement que ces occupations avaient sur elle un effet bénéfique d'après moi, ou tout du moins, un effet dont les conséquences me plaisent. Il n'était pas question de parler de problèmes sociaux, de guerres, d'incidences géopolitiques immodérées face à un monde en constante mutation.
Je ne souhaite pas une femme stupide, uniquement une femme légère. Une femme comme l'entend la littérature, féminine, gracieuse, dont les défauts physiques me pousseraient à l'aimer davantage, et dont les petits rêves murissant dans sa tête me ferait sourire. J'ai toujours aimé frôler la limite entre l'excès et le manque: les femmes trop lisses sont ennuyantes, et les trop vulgaires sont ennuyeuses. Elle ne se préoccuperait en rien des contrariétés imposées par sa vie, par son entourage, et comprendrait que ce qui prime, c'est la tranquillité, que notre amour soit ce mélange de repos mérité et d'un besoin insatiable de nouveautés et d'amusement. Jamais il ne serait question de jalousie pure, seulement par des jeux subtils, mêlant humour et pensée profonde, taquineries et sérieux, sans pour autant y porter une quelconque importance. Les cris, les pleurs, seraient sublimés par des souffles de soulagement à chaque silence, comme si parler nous épuisaient ; parfois parler sans interruption, comme si nous arrêter pourrait nous faire manquer d'air et mourir.

Je ne trouve plus tout ce bonheur dans les femmes qui m'entourent, à la fois grossières, trop sûres d'elles-mêmes, trop indépendantes, ou aussi simples et lisses qu'une feuille blanche. J'aime la légèreté des femmes, non pas de l'amour, mais des corps graciles, dont on imagine aisément les quelques pas silencieux le soir, la voix calme, et le souffle chaud au creux du cou. Désormais elles s'imposent, oui monsieur oui madame, je suis une adolescente, je suis une pute ou alors je suis une bonne élève, je suis une photographe ou une peintre, j'écris des livres ou je dessine, oui monsieur oui madame, moi je me prends en main, moi je sais que je suis une fille intelligente et belle, et oui monsieur j'en profite, parce que je plais aux hommes, oui monsieur, c'est comme ça.
Seulement, ces femmes ne sont et ne seront jamais capables de rien, si ce n'est causer chez moi l'ennui le plus profond qui puisse m'habiter.

C'est pour ça que j'aime tellement t'écouter parler, t'entendre souffler, t'avoir auprès de moi pour profiter un instant d'un calme que je ne trouve pas autre part. Rien ne sert de m'impressionner, car ce n'est pas ce qui m'attire. Il faut trouver, avoir, posséder sa personnalité, qui vous différencie. Vous êtes toutes à mes yeux, des photocopies les unes des autres, plus ou moins réussies, plus ou moins dégoûtantes. De là à supplanter celle qui porte le mieux du monde la dentelle, qui a de trop petits yeux, et a déjà trouvé son style, vous avez encore des années lumières à parcourir.

Vendredi 9 janvier 2009 à 0:13

So lonely, I could die.

Alors tu peux vivre avec ça?
Quoi?
Je disais, tu peux vivre avec ça?
Vivre avec quoi?
Avec ce fumier qui respire le même air que toi, qui paye pas pour les saloperies qu'il fait.
Ca ne te hante pas?
Si...
Tu en as assez d'être hanté?
Oh oui.
Moi je le descendrais, je lui flinguerais la gueule, je le crèverais comme un chien.
Ecoute il me hante il me hante, j'te jure. Je voudrais le tuer mais je ne veux pas passer le reste de ma vie en taule.

Alors quoi, tu l'aimes? Dis le que tu l'aimes! Tu l'aimes!
Je, je trouve que...
Quoi?! Tu l'aimes, vas y dis le que tu l'aimes!
Je trouve que ce que tu as fait, c'est si romantique.

Ptit con a raison, c'est vrai quel a un goût de pêche.

Mercredi 7 janvier 2009 à 23:16

Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, you don't know me.
Hello, you don't care about me.
Hello, my name is Laura, Laura Palmer.
Why don't you ask who I am?
Why don't you really care about me?
Why do you lie?
Why do you hide?
Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, I'm dead.
Hello, you talk, you talk, but you are not listening.
Hello, liar, mother, lover.
Who are you to talking to me?
Who are you to tell me who I am, what I need and what I want?
Who are you to be enough for a whole life?
Who are you to chain my life?
Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, I'm calling you with your real name.
Hello, you know your truth and forget mine.
Hello, young maiden, pretty girl.

You.
Hello you.
Hello, Laura Palmer.

Mercredi 7 janvier 2009 à 16:48

" Beaucoup de gens devraient vous écouter. Il ne faut pas avoir peur d'être amoureux."

Mardi 6 janvier 2009 à 21:36

Avec moi ils ont été si méchants, que j'étais dans un hôpital pendant plusieurs mois. Et avec Early je risque rien parce qu'il est gentil et puis on rigole. Et je sais, je sais qu'il voudra jamais qu'un truc de ce genre m'arrive encore.

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