Dimanche 31 mai 2009 à 23:04

A faire l'amour sans étreinte, à aimer sans astreinte, à se rêver sans crainte, il n'existe plus d'empreinte.

Réversible.

A faire l'amour sans astreinte, à aimer sans crainte, à se rêver sans étreinte, il n'existe plus d'empreinte.

Irréversible.

A faire l'amour sans crainte, à aimer sans étreinte, à se rêver sans astreinte, il n'existe plus d'empreinte.

Indicible.

A se rêver sans empreinte, on fait l'amour sans astreinte. Il n'existe plus de vraies étreintes, lorsque l'on s'aime sans crainte.

Jeudi 28 mai 2009 à 21:26

We sail tonight for singapore,
Were all as mad as hatters here
Ive fallen for a tawny moor,
Took off to the land of nod
Drank with all the chinamen,
Walked the sewers of paris
I danced along a colored wind,
Dangled from a rope of sand
You must say goodbye to me

We sail tonight for singapore,
Dont fall asleep while youre ashore
Cross your heart and hope to die
When you hear the children cry
Let marrow bone and cleaver choose
While making feet for children shoes
Through the alley, back from hell,
When you hear that steeple bell
You must say goodbye to me

Wipe him down with gasoline
til his arms are hard and mean
From now on boys this iron boats your home
So heave away, boys

We sail tonight for singapore,
Take your blankets from the floor
Wash your mouth out by the door,
The whole towns made of iron ore
Every witness turns to steam,
They all become italian dreams
Fill your pockets up with earth,
Get yourself a dollars worth
Away boys, away boys, heave away

The captain is a one-armed dwarf,
Hes throwing dice along the wharf
In the land of the blind
The one-eyed man is king, so take this ring

We sail tonight for singapore,
Were all as mad as hatters here
Ive fallen for a tawny moor,
Took off to the land of nod
Drank with all the chinamen,
Walked the sewers of paris
I drank along a colored wind,
I dangled from a rope of sand
You must say goodbye to me

Lundi 25 mai 2009 à 22:49

Bon je devrais dormir, bon je devrais dormir, bon je devrais dormir.
Il y a aussi un million de choses que je devrais faire.
Et que je ne fais pas.

Je m'assois sur un banc, je regarde les hommes et les femmes passer. C'est l'été.
Alors je n'apporte plus aucune valeur à l'être, au fait d'être. C'est paraitre.
Les femmes se dénudent, la chaleur emplit les coeurs. C'est la peur.
Les hommes s'observent, l'envie emplit les crânes. C'est pavane.

Il y a trop d'existences, de possibilités, d'être multiples, dans le monde, en chacun de nous. Nous, qui sommes cette totalité, cette représentation du monde, à moindre échelle. Nous qui faisons ce que tout le monde fait. Parmi nous, il y a les exceptions, il y a ou, tout le monde qui est cette exception.

Rien n'est éternel.
Pas même le sel.

Dimanche 24 mai 2009 à 22:44

Le bonheur est une douche froide.

Il m'arrive de passer des semaines entières coupé du monde, et ma solitude que je prenais pour cause de ma tristesse ; ma tristesse que je prenais pour cause de ma solitude, grandissaient à mesure que les jours d'ermitage se faisaient de plus en plus nombreux.
Ces cinq jours auprès d'elle, parurent une année à mon coeur, tant elle fit disparaitre avec une aisance déconcertante tristesse, solitude, et désarroi. C'est durant cette si courte année, que j'ai repris espoir, et toute inconvenance paraitra disparate tant qu'il continuera d'exister d'autres années de cinq jours.

Dimanche 24 mai 2009 à 2:09

http://cestpasmafaute.cowblog.fr/images/gehakespeareinlove.jpg

"
Les jours deviennent semaines, et les semaines des mois. Voilà désormais une année écoulée à aimer bien autre que moi.

Jamais, je n'aurais la folie de désirer que nos étreintes ou nos regards ne se figent, pour qu'ils durent éternellement. Je souhaite qu'ils continuent ainsi, et aient lieu, pour toujours inlassablement. Certains nomment cela routine, et d'autres habitudes, qu'importe tant qu'elles animent, nos corps si souvent rudes. Que l'ennui et la tristesse me paraissent étrangers, aujourd'hui où l'amour et la passion me sont plus que jamais familiers: je n'ai plus besoin d'air, d'eau, de feu pour vivre, quand je vis d'une flamme, entre tes bras, que je ne peux suivre.

L'amour est une perte, un échec, une folle quête, où celui qui cherche à s'ajouter ne cours qu'à sa perte. C'est à se soustraire, se partager, s'abandonner qu'il faut se soumettre ; disparaitre, dans les baisers d'une autre pour ne former plus qu'un être. Sachez, vous, pauvres fous qui vivez pleins d'espoirs et de peines, qui volez après l'amour comme après l'argent, qu'il doit d'abord couler dans vos veines, avant de s'ériger comme monument. Partez à sa recherche pensant toujours le trouver, il n'existe pas de quête sans échecs passés. Ne vous inquiétez pas de vos diverses défaites, une fois le temps venu, la victoire et sa fête, n'en seront que plus voulus.

C'est en me perdant dans des abysses sans fond, où il n'existe ni joie, ni paix, ni passion, que j'ai pu côtoyer, l'amour d'une nuit comme l'amour d'une éternité. S'il existe des obstacles, hauts, durs, infranchissables, c'est pour mettre à l'épreuve nos sentiments inavouables, contre tout abandon et tout débâcle. Il a suffit d'une nuit, il a suffit d'un jour, pour que naisse dans cette vie, qui fût la mienne notre amour. Ce que tu fais de ma vie est un sauvetage périlleux, je n'en pouvais que tomber amoureux. Il y a dans ces heures perdues, loin du monde, loin de ta vue, que des temps vides que tu pourrais combler si tu le décides.

Brûle en moi flamme d'amour, flamme de ténèbres, qui m'éveille le jour, et la nuit m'accroche à tes lèvres. De ma main où naît la passion, de celle où se réfugie le désir, en sort l'invention, de mots pour satisfaire et te chérir. Si pour un autre homme tu te décides, sans peine et sans crainte je commettrais l'homicide, qu'il soit lui ou qu'il soit moi, une fois perdue, ma vie ne vaut plus chère crois-moi. Plein de fougue et de haine, je planterais la dague maligne, de mon coeur tant de peines, s'écouleront sur ces lignes.

Echangez vos femmes et vos filles, contre quelque dote venant de bonne famille, dans mon coeur réside un amour, que ni l'argent, ni la gloire, ni la renommée, ne pourra acheter ou bien m'enlever.
"

William Shakespeare
Nan j'déconne.

Vendredi 22 mai 2009 à 1:10

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Ah
Ah
à la queuleuleu...

Dimanche 17 mai 2009 à 1:56

Tomber.

Tombée comme tombent les enfants. Ils se blessent, ils s'insultent, ils se moquent. Ces blessures qui mordent l'âme, et nous la laissent dans un sale état pour le restant de nos jours.

Parler.

Parles comme parlent les adultes. Ils prennent au sérieux, ils s'investissent, ils y croient. Ces sujets sans sujet, qui font d'eux de purs, de simples sujets.

Aimer.

Aimes comme aiment les Hommes. Ils se blessent, ils prennent au sérieux, ils s'insultent, ils s'investissent, ils se moquent, ils y croient. Ces blessures qui mordent l'âme, et font de nous de purs, de simples sujets.

"
Je tombe amoureuse chaque nuit. Dans chaque rêve je rencontre un nouvel homme, un qui m'obéit, un qui fait ce dont j'ai envie. Un qui m'écoute, un qui m'aime, un qui me serre jusqu'à m'étouffer. Un beau, un intelligent. Un homme, un vrai, un viril avec du courage. Un plaisantin, un homme qui me fait rire. Un homme qui travaille, un homme qui joue, un homme qui m'aime. Chaque jour, chaque jour j'attends la nuit, avec impatience, pour partir à la rencontre d'un homme, d'un autre homme, d'un seul, d'un homme qui saura m'aimer pendant des heures. Parfaitement. Sans doute, sans remise en question, sans crise, sans soupçon, sans peur.

Un homme, sans visage, sans couleur de cheveux, d'yeux, de peau, un homme, différent chaque soir, dans mon lit. Sur moi, en moi, vers moi. Un homme qui me tient, un homme qui croit en moi, un homme qui me trouve toujours belle, un homme que toutes les femmes désirent et qui ne désire que moi. Mon homme, mes hommes, mon hommes. Ses baisers ne sont pas violents, il me tient, doucement, mais fermement, doucement, mais fermement.

Chaque nuit j'aime à nouveau, chaque rêve j'aime un homme, chaque fois que je m'endors, je me sens plus proche de lui, d'eux. L'espace de quelques heures, comme si un nouveau monde s'ouvrait à moi, je vis, les instants les plus sereins et les plus doux de ma vie.

Chaque jour, chaque nuit, je le vois, je tombe amoureuse.

"

Les gens qui ne dorment pas sont étranges.

Jeudi 14 mai 2009 à 21:30

I'm not the man you think i am
I'm not that kind of guy
Beneath this sleek exterior
There's less than meets the eye

I'm just what you've been looking for
Your wildest dream come true
I'm not the man you think i am
But i'm the man for you

I'm on important business
I'm late for my premiere
I'm doing you a favor
Just by being here

Surely you can buy a drink
For someone so renowned
I'm not the man you think i am
But i'm the man you've found

I'm burning with indifference
I'm sleeping with desire
I'm selling snow to eskimos
I'm preaching to the choir

My past is catching up to me
My chips are coming due
I'm not the man you think i am
But i'm the man for you


Mardi 12 mai 2009 à 22:17

http://cestpasmafaute.cowblog.fr/images/lavaguehaut.jpg

"
Il est, trop tard, bien trop tard:

Pour s'effondrer en excuses, pour s'amoindrir en pardons, pour s'affaiblir en réconciliations. Ensemble, nous avions un potentiel, un avenir, aujourd'hui il n'en reste que la poussière. Nos regards comme nos gestes, ne sont plus que des habitudes dépassées, notre entrain a disparu avec notre intérêt mutuel. A trop nous aimer, à trop nous connaitre, à trop nous unir, nous sommes devenus, l'un pour l'autre, des étrangers. Demain, plus que jamais, nous aurons perdu tout lien, tout contact, nous serons comme au premier jour de notre relation, incapables, incohérents, inconnus.

J'aurais voulu que cet instant n'arrive jamais, cependant, il a été inévitable, voire prévisible.
"

Mardi 12 mai 2009 à 21:18

Oh je crois que je n'ai pas envie d'écrire.

What I want from you is empty your head
They say be true, don't stay in your bed
We do what we need to be free
And it leans on me like a rootless tree

What I want from us is empty our minds
We fake the thoughts, and fracture the times
We go blind when we've needed to see
And this leans on me, like a rootless...

Fuck you, fuck you, fuck you
And all we've been through
I said leave it, leave it, leave it
There's nothing in you
And did you hate me, hate me, hate me, hate me so good
That you just let me out, let me out, let me out
Of this hell when you're around
Let me out, let me out, let me out
Hell when you're around
Let me out, let me out, let me out

What I want from this
Is learn to let go
No not of you
Of all that's been told
Killers re-invent and believe
And this leans on me, like a rootless...

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast