Vendredi 13 mars 2009 à 1:47

Jade est tombée amoureuse de Tux.

Jeudi 12 mars 2009 à 1:00

Mon lit est trop grand.

Je devrais écrire. Des bêtises, des histoires, et surtout, des lettres.

Voyage, voyage, au bout du monde, bien que la Terre soit ronde, je me perds chaque seconde.

Dis-moi qu'on ira!

Samedi 7 mars 2009 à 13:08

Se recentrer, se concentrer, saisir sa vie dans son sens premier, voir la réalité sans la déformer, faire du mieux que l'on peut. Travailler, travailler du mieux que l'on peut, travailler sur soi. S'élever, apprendre, se transformer, grandir et murir, devenir quelqu'un de différent. Prendre conscience de ses responsabilités, savoir survivre, savoir vivre, savoir tout ce qu'il faut savoir.

Ou plutôt.

Se décentrer, se perdre, saisir sa vie dans son sens particulier, voir la réalité de haut, faire du plus que l'on peut. Détourner, détourner du mieux que l'on peut, se détourner de soi.S'élever, comprendre, ne rien transformer, se soustraire, voir l'abstraction. Prendre conscience des hommes, des femmes, savoir penser, savoir s'arrêter, savoir que rien n'est à savoir.

Tu t'améliores, bien plus que moi.

Samedi 7 mars 2009 à 3:34

http://cestpasmafaute.cowblog.fr/images/Jete.jpg

Graver sur les miradors flamboyants, nos noms, sous les balles qui fusent, sous les regards qui fusent. T'écrire dans les nuages, t'écrire sur le visage, faire de toi mon oeuvre, ma pièce maitresse, mon unique et mon symbole. Te transformer en icône, te transporter auprès de moi. Te raconter aux gens, te psalmodier aux hommes, t'enseigner aux femmes. Devenir l'égérie, la réification d'une Déesse sans pouvoir, sans devoir, qui existe, qui est une Déesse, uniquement grâce à la foi que je lui porte.

N'être ni plus, ni moins, que l'objet de toutes mes convoitises, de tous mes désirs ; de toutes mes aspirations, de toute ma volonté.

Jeudi 5 mars 2009 à 23:51

"

Laides comme peu le sont, ces corps salis et prostrés, ces restes, ces lambeaux d'illusions déçues. On a reconstruit Berlin, mais sur elles la honte et la stupidité empêchent la beauté de repousser. Elles s'enfoncent, pour ne plus jamais en sortir. Elles ne se retournent plus, pour toujours aller de l'avant, sans comprendre qu'il faut aimer son passé avant de vouloir pactiser avec le futur.

Le manque de confiance en soi est la perle, le diamant de la féminité exacerbée. Car celles qui ont pris conscience de leur potentiel destructeur ne cherchent qu'un assouvissement personnel délibéré, et salissant, pour l'âme, pour ce qu'elles représentent. Elles ne le savent pas, ne le comprennent pas, ne le croient pas ; elles m'apparaissent comme ces fantômes errants, attendant que quelqu'un découvre leur secret pour enfin réussir à les sauver de leur vie de douleur, en leur pardonnant leur ancienne vie de débauche.

Le rubis qui pend au cou des petites filles et qui, petite breloque hors de prix, se balance et disparait, pour réapparaitre et exploser. Illuminer les visages teintés de bonheur et de joie, teintés de sentiments sincères inépuisables qui réchauffent la pierre précieuse et la font fondre, ce ne serait qu'un instant.

Certaines se parent de charbon et font croire au diamant, mais il est aisé de les reconnaitre, ces souillons qui n'attendent que le facilité, que l'être tel qu'il est. La femme, la vraie, doute même qu'elle en est une, elle doute de tout son potentiel attractif, de tout ce qui ce rapporte à un aboutissement.

Elle ira, à la fin de sa vie lorsqu'elle l'aura perdu ; lui et tous les autres ; jusqu'à se demander si elle réussira un jour à mourir.

"

Jeudi 5 mars 2009 à 23:33

Toi, tu te souviens, au début, comme on vivait l'un dans l'esprit de l'autre? Indissociables, inaltérables, inchangeables ; omnipotents, omniprésents, omniscients.

Arrêt de souffle
J'avance, recule
Arrêt j'étouffe
Baillon sur la bouche
M'empêche de dire
Ferme les yeux et respire

Aurélien en fait trop, beaucoup trop, ça va le rendre fou, totalement fou:

"
Face à vous, face à tant d'autres, face à ceux qui doivent me ressembler, je suis: omniscient, omnipotent, omniprésent.
Contre vous, je gagne à tous les coups. Jouez, jouez sur les coeurs et sur les corps, comme des apprentis, comme des hommes qui découvrent de quoi ils sont capables, sans savoir que faire de leur puissance. J'écrase, je brûle ; je souffle sur les cendres.

Je veux
J'aimerais
Je voudrais.

Il y a cette image, il y a la déchéance, et il y a la première, la révoltée, il y a celle qu'il aimait, celle qui savait.
Venir de la Terre, pour finir sous.
Il y a les femmes et il y a elle, celle qui comprend, celle qui se sait, se voit, et jamais ne s'utilisera, ne se gâchera, ne se vendra. Qu'on la renie, qu'on la jette en Enfer, qu'elle vive au milieu des succubes, qu'elle meure dans des bras brûlants, elle reste fidèle, à celle qu'elle était, à celle quelle est, à celui qui.

Que font les gens quand:

L'amour les possède.

La théorie scientifique, explique les sentiments:
L'électricité  ; le mouvement ; la chaleur ; l'amour?

Au ciel comme sur Terre, la pérennité des âmes. La pérennité des êtres. On ne change pas, on ne comprend pas, on s'inscrit dans cet état, où rien n'importe si ce n'est nous. On n'écoute rien, ni les reproches, ni les conseils, on s'enferme, on se blâme on se plaint, sans jamais s'en faire, s'en refaire, car les solutions extrêmes existent dans notre tête, comme cet échappatoire, comme cette possibilité d'un monde sans paradis. Se plaindre de tout perdre, sans se voir, sans se regarder, sans comprendre, sans essayer de comprendre.

Voir le sol s'effondrer, s'affaisser, chuter, se plaindre.

Dommage.

"

Jeudi 5 mars 2009 à 0:52

Comprenez, que la simplicité a un goût de déjà vu.

Parfois le temps chute avec délicatesse
S'enfuit lors de passion pleine de promesses
Disparait dans les soupirs d'allégresse.

Parfois le temps se relève brusquement
Reste silencieux de trop longs moments
Se perd sur des mots et des pensées inexistants.

Nous étions des autres, nous étions nous
Sans joie ni peine, sans devoir et avenir
Nous étions des autres, nous n'avions que nous
Sans roi ni reine, sans avoir et devenir.

De l'amour et de ses capacités
Je connais l'un ou l'autre.
De battre mon coeur s'est arrêté
Je vis l'un sans l'autre.

Last but not least
Au jour le jour
Last but not least
D'amour le jour.

Les gestes, les mots, les sons, meurent:

Je vois, je vois, dans ma boule de cristal, oui je vois. Je vois un champs, je vois un champs de blé, ou de maïs, non, c'est de blé, je vois le ciel bleu, parsemé de quelques nuages, je vois au loin un sommet, une montagne peut-être. Je vois de la chaleur, souvent, je vois aussi un hiver rude, je vois des plaines vertes, de grandes étendues. Je vois, je vois.

Je vois des ruisseaux de boue, des fleuves de sang, à mes pieds, l'herbe asséchée sous des pluies torrentielles qui noient les plaines et les animaux. Je vois un homme se lever, faire face, je vois un autre homme s'agenouiller, se prosterner, fermer les yeux, priant pour le meilleur, craignant le pire. Je vois un ciel sans fond, je vois un ciel sans fin. Je vois une autre sorte de vie, je vois une autre réponse, je vois une autre possibilité, je vois toutes les possibilités: je vois ce qu'il y aurait pu, ce qu'il y aurait du, ce qu'il y a eu.

Je ne vois plus distinctement.

Encore le temps va et vient
La passion survit entre mes mains.

Mercredi 4 mars 2009 à 1:40

Devinette:

Je suis bête.
Je suis aveugle.
Je vole.

Que suis-je?

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