Vendredi 6 février 2009 à 1:47

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Je passe tous les détails, j'ai écrit ça non pas dans le but de faire quelque chose de bien, mais de me faire rire, ça a marché, j'en fais profiter!

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Chapitre 145 Ou comment avaler un python en fermant les yeux

 

Elle ne le rappela jamais, et un peu trop honteux de sa première fois, il préféra tourner la page. Le voyant légèrement triste – lorsqu'il souriait ses lèvres s'écartaient laissant voir toute sa mâchoire – Zefira insista pour le faire participer à une vente aux enchères. Il refusa d'abord de s'abaisser au rang de marchandise échangeable, après coup, elle lui précisa que bien des femmes qui venaient acheter n'avaient pour intention que de trouver un partenaire sexuel: il accepta avec une pointe d'hésitation.

 

Derrière le rideau, en caleçon de toile bleu, Corsa patientait en grelottant, il voyait passer devant lui des hommes obèses ou en surpoids: tous se décrivaient, en insistant sur leurs qualités, et certains tentaient un peu d'humour. Ils mentaient, comme mentent toujours les hommes, et racontaient ce que les femmes voulaient entendre, certaines se laissaient prendre au jeu, pendant que d'autres attendaient le lot suivant. Il se présenta sur scène, et immédiatement le ton monta, des cris retentirent dans la salle, Zefira lui jura le lendemain qu'elle avait vu une femme s'évanouir. Son corps effilé, maigrelet, en fit fondre plus d'une: son cou fin, ses bras ballants et blancs, ses mains d'adolescent inexpérimenté, son torse fourni de peu de poils qu'on dirait collés et provenant de ses testicules, tout en lui attisa un désir profond dans l'assemblée. Les prix montèrent vite sans qu'il n'eut rien à dire. Il prit le micro, sa gorge était étranglée par la peur et sa voix qui n'avait toujours pas muée chuchota:

 

  • Je travaille dans un fast-food, j'ai fait des études de gestion, j'aime bien la télévision et ne rien faire de mes journées.

  • Il est pour moi!

  • 500

  • 800

  • 2000

  • 6000

Les prix grimpèrent, Corsa n'osait pas bouger, il sourit ce qui stoppa net les enchères. Aussi rare soit-il de trouver un homme maigre, il n'en restait pas moins horrible à chaque fois qu'il voulait paraître aimable. La dernière enchère atteignaient les 7500, reversés à une association pour anorexiques. Corsa retourna dans le vestiaire pour se rhabiller, à la sortie il était attendue par une jolie femme brune, à la poitrine imposante. Le voyant longuement fixer ses tétons apparents sous sa robe en soie, elle trouva nécessaire de préciser que oui « ils sont naturels. » Corsa en bava davantage.

 

Elle l'emmena dans un restaurant chic du centre ville, où elle le laissa choisir son plat. Cette situation aurait suscité la curiosité de plus d'un homme: pourquoi venir à cette enchère? pourquoi lui plus qu'un autre? La seule question qui vint à l'esprit de Corsa n'était pas de ce registre:

 

  • Pourquoi vos seins sont si beaux?

  • A force de les toucher.

 

Stupidement il se dit que même après avoir si longuement touché son pénis, jamais il ne s'était embellit ou agrandit, une fois de plus il trouva que les femmes étaient de loin supérieures aux hommes. Il osa lui demander son prénom ; Dina ; son travail, toutes ces choses qui constituent une discussion quasi normale entre deux adultes consentants. La soirée dura et il lui proposa de la raccompagner.

 

Une chose en entrainant une autre, il se retrouva au fond d'un lit, totalement nu, chevauché par son acheteuse dont le bassin allait d'avant en arrière sans qu'il n'ai rien à faire. Assez las, il poussait de petits cris aigus en fixant son nombril et son pubis très bien épilé, il se demanda comment serait Dina enceinte, une fois que son ventre devenu assez gros la fera ressembler davantage à un animal marin qu'à une femme. Il réfléchît à ce qu'il devait faire le lendemain, aller au travail, peut-être au cinéma, penser à acheter à manger, mais il fût interrompu par les cris de Dina, et la douleur de ses ongles sous sa peau. Il commença a prendre un ton rauque en imaginant toutes les possibilités des cris de jouissance: après quelques « han », et « oh », il tenta un « oh oui », qui fit son effet, il continua jusqu'à trouver cela répétitif, et acheva par un « comme ça » suivit d'un « oh oui continue ça vient. »

Il rentra chez lui se coucher, fatigué de toute cette histoire.


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Mercredi 4 février 2009 à 1:33

Parfois.

Lundi 2 février 2009 à 22:24

Catherine De Barra, you've murdered my thinking
I gave you my heart, you left the thing stinking
I'd break from your spell if it weren't for my drinking
And the wind bites more bitter with each light of morning


I envy the road, the ground you tread under,
I envy the wind, your hair riding over,
I envy the pillow your head rests and slumbers,
I envy to murderous envy your lover


'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath


I envy the road, the ground you tread under,
I envy the wind, your hair riding over,
I envy the pillow your head rests and slumbers,
I envy to murderous envy your lover



'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath


Oh my Catherine
For your eyes smiling
And your mouth singing
With time I'd have won you
With wile I'd have won you
For your mouth singing

Dimanche 1er février 2009 à 22:03

Je suis vraiment nul, c'est affolant.

La minerve me va très bien.
N'est-ce pas Alex?

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