Lundi 16 février 2009 à 4:41

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Lundi 16 février 2009 à 2:18

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Les chemins tournent, tournent, autour des tours Eiffel illuminées, de jaune, de bleu, de rouge, au couleur de l'Europe, la grande et nouvelle Europe. L'Europe des marchés, l'Europe du capitalisme, l'Europe des magmas boueux et des mensonges sales et impressionnants.

Les villes ressemblent à leurs habitants, les vies ressemblent à leur vivant. Nous sommes, physiquement, les vies que nous vivons, au jour le jour. Il n'y a de secrets cachés dans les caves que des horreurs dignes des plus grands hommes Belges.

Regarde-toi, regarde comme ta vie est parallèle, comme tu n'es que ce que les autres ont bien voulu faire de toi. Un être si lâche, si faible, et si destructeur, qu'à te voir dans le miroir, tu devrais vouloir disparaitre. Tout en toi respire le mensonge, la trahison, même tes yeux te vendent lorsqu'ils s'illuminent ou s'assombrissent. Il n'y a chez toi que les qualités qui servent le mal, et dans ton être, tant de malheur, de peine et de souffrance, qu'on aimerait seulement les recueillir dans un vase, dans une boite, une boite de Pandore, et en faire l'égérie de toute la haine ou de tout l'amour que le monde te porte. Cette boite qui attiserait les désirs des hommes les plus viles, et des femmes les plus bourgeoises. Tu ne remarques pas l'importance de la vie, ni de la tienne, tu ne vois jamais mon regard se poser sur toi, et scarifier à grands coups brusques et maladroit, mes principes, mes idéologies, et même mon savoir-faire.
En toi réside tant d'idées, de craintes, d'appréhensions, qui ne sont pas les tiennes. Elles t'ont été inculquées par des ombres chamanistes, au creux des cavernes des montagnes, lors de soirs de pluie où la chaleur humaine était encore ta seule nécessité, avec ce triomphalisme ambiant d'un monde meilleur, fait par des produits, meilleurs. Vois et admire comme, envouté par ces chamanes diaboliques, tu as détruit l'univers, le monde, en pressant le doigt. Entendons-nous sur le monde, l'enfermement, de ton monde, de ce qu'il aurait pu être, et qu'il, malheureusement, ne sera pas.

Presser cette détente, c'est foutue détente, comme je te l'ai tant entendue dire, ou plutôt comme j'aurais tant voulu te l'entendre dire, cette foutue détente donc, qui a explosé le crâne, en mille morceaux, de George Abidbol. Foutu George Abidbol. Qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre ici aussi? Ne serait-ce pas là toute la question? Pourquoi ce foutu George Abidbol, et pas quelqu'un d'autre? C'aurait pu être n'importe qui, mais ce fut lui, ce fut toi, et aujourd'hui tu payes le prix fort d'un emprisonnement éternel, ou du moins d'un regret perpétuel pour quelques années. Une simple balle, et un simple crâne, amoindrissent ton existence à une marchandise qu'on enferme, qu'on met en cage. Ressens-tu la tristesse qui te ronge? Je sais que la culpabilité est déjà loin, mais en toi résiste cette tristesse, qui te remémore cette si petite détente, et ta vie calme et paisible, douce et chaleureuse avec ta petite femme et ta jolie petite fille qui court souvent dans les prés pour cueillir des fleurs imaginaires entourées de satyres jouant de la flûte de pan. Pan, Comme dans la tête de George Abidbol, t'aurais pu choisir n'importe qui, et pourquoi t'as choisis ce foutu George Abidbol. Je me rappelle bien qu'une fois tu m'avais tiré dessus, mais putain jamais dans la tête!
Qu'est-ce que tu veux que je te dises, voilà, une fois pour toute, c'est la justice, et cette fois c'est la vraie, pas la divine. Celle qui décide si oui ou non tu finiras comme un petit singe avec des cymbales qui chante la louange de Dieux trois fois par jour, ou si tu pourras chier tranquillement chez toi en laissant la porte ouverte et en demandant à ta fille d'augmenter le son de la télé pour que t'entendes le match. Nom de Dieu George Abidbol, t'aurais pas pu choisir quelqu'un d'autre ? Mais qu'est-ce que foutait George dans cette clairière? Dieu seul sait ce qu'il allait foutre dans cette clairière. Enfin je dis ça parce que c'est sûrement la seule personne avec qui il parle en ce moment. Oh et puis aussi peut être avec JFK, mais ça c'est autre chose. Putain et dire qu'on aura passé notre vie à te traiter de petit pd et te voilà derrière les barreaux parce que t'as tiré dans la tête de George Abibdol. Putain qui l'aurait cru. Sa tête qu'a littéralement explosé.

J'espère que t'en es quand même satisfait, que t'as pris ton pied, parce que putain gâcher sa vie pour quelque chose qu'on regrette, si c'est pas triste mon gars! Repense à tout ce qui t'as amené là, depuis le début. Ouai mon gars c'est ça la vie. Qu'est ce qu'on allait foutre dans cette clairière déjà hein? Bah ça fait des années qu'on y va dans cette clairière, parce que c'est le gars du bar qui nous en avait parlé, et y paraissait que c'était sympa. Puis ensuite, tu te souviens pourquoi t'avais ce flingue? Bah ouai mon gars, c'était à cause de cet autre cowboy qui t'avait filé pleins de joujous un soir, et puis c'est devenu ton ami intime, alors t'as commencé à tirer avec lui, qu'est ce que tu veux, c'est de la d'où tout ça vient. Alors si t'avais pas eu ce pétard, ça serait jamais arrivé, t'aurais jamais pu tirer dans la tête de George Abidbol. Et puis dis toi, que si on était pas allés dans cette clairière, bah on aurait jamais vu George, et tu lui aurait jamais tiré dans la tête. Tu te souviens de John, qui nous disait 'hey les gars, à votre place j'emmènerais pas vos chevaux dans la clairière, à ce qu'il parait c'est plein de serpents", si on l'avait écouté, t'aurais jamais tiré dans le citron de ce pauvre George. Le pire je pense, c'est si y avait pas eu le gros Joe qui passait par là, franchement on peut pas lui en vouloir, c'est quand même le petit frère de George, et le shériff, c'est peut être pour ça que tu vas avoir du mal à t'en tirer mon vieux, un sacré mal. Tirer dans la tête de George Abidbol, putain t'aurais pas pu te contenter de quelque chose de plus simple, comme baiser sa femme par exemple? Sacré con va!

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I am not the man who shotted George Abidbol.
You are not the man who shotted George Abidbol.
But you, who, you, who are, you, are, you, who, you, you, are.
The woman, who shot George Abidbol.

Samedi 14 février 2009 à 3:58

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Voyez, regardez, moi qui me tient devant vous, ici, ce soir, parler en votre nom, parler au nom de vos idées, au nom de ce que nous défendons, au nom de ce pourquoi nous nous battons. Voyez s'élever des voix qui n'ont jamais eu le droit de s'exprimer auparavant, et écoutez, oui écoutez tous comme leurs mots résonnent, comme ils cinglent et font sonner des cloches qui n'annonce pas la mort, mais bel et bien une ère nouvelle, celle où enfin, nos paroles seront entendues.

On me critique, me détruit, me renie, parce que mon passé n'est pas celui que je prétends. Je reconnais, j'avoue, avoir commis tous ces actes, avoir mentit, avoir triché, avoir volé, avoir pensé uniquement à moi, mais tous ces actes appartiennent dorénavant au passé. J'ai eu la chance de voir, de voir la lumière, de voir la lumière que je vous apporte aujourd'hui. Je n'ai pas eu seulement l'opportunité de la voir, mais aussi de la comprendre, de l'apprendre, et de me l'enseigner jour après jour, de construire en moi un temple, une église, une mosquée, à sa gloire et à sa mémoire. Vous qui m'écoutez, vous qui me regardez, vous qui êtes là pour apercevoir enfin votre futur, pour l'apprécier comme il se doit de l'être, vous êtes tous différents, mais vous êtes tous semblables. Que vous soyez noirs, blancs, jaunes, musulmans, chrétiens, juifs, qu'importe votre couleur de peau, qu'importe votre religion, car je ne prêche rien, je n'impose rien, je vous éclaire comme j'ai été éclairé, et je vous conduis comme j'ai été conduit moi-même. Je ne parle ni de reddition, ni d'absolution, je lie nos âmes les unes aux autres, je lie en nous ce qui fait que nous sommes des hommes et des femmes, ce qui fait de nous des êtres humains, ce qui nous différencie et ce qui nous rassemble, je lie en nous le désir profond d'un paix totale et infinie, et ce quelque soit votre confession, vos opinions politiques, le pays d'où vous venez, vos origines.

La haine, est l'instrument dont se sert la peur pour souder les hommes mauvais entre eux. Un ennemi commun est beaucoup plus simple à atteindre, que vous vous attaquiez à sa couleur, à sa religion, parce que d'autres avant lui, parce que d'autres que lui on commit l'irréparable. Ces autres lui ressemblaient, ces autres le connaissaient, mais cet homme, mais cette femme, n'a rien de commun avec eux. Regardez, ce jeune homme noir, assis au premier rang, à m'écouter, il place en moi des espoirs, qu'il rêve de voir se réaliser, et pourtant combien de ses frères, combien d'hommes et de femmes de la même couleur que lui, aujourd'hui, sont criminels, mensongers, trompeurs, mais cet homme n'a rien à voir avec eux, cet homme est assis et demande à voir ce que je ferais pour lui. Vous n'êtes pas ce que d'autres on été, vous n'êtes pas ce que l'on a fait de vous: continuez à croire mes frères, en Dieu, en toute autre divinité, continuez à être fiers de votre couleur, de vos origines, c'est ce qui fait de vous des êtres humains, des êtres à part entière.

Certains sombrent, certains s'enferment volontairement dans une prison mentale: cette prison qui doit les sauver des autres. Ils vivent, loin de tout, dans leur maison, dans leur villa, dans leur taudis, que ce soit dans les quartiers riches ou dans les quartiers pauvres, des hommes et des femmes renient leur condition d'être humain. Ces hommes et ces femmes croient en Dieu, croient en Allah, croient en Bouddha, ou ne croient en rien, ils sont noirs, blancs, rouges, ils sont prostrés, à genoux, mais l'allégeance qu'ils accordent, ils ne l'accordent pas au divin, ils l'accordent à eux-mêmes. Ils pensent pouvoir contrôler le monde en contrôlant leur vie, ils ne fondent aucun espoir ; seuls comptent leur bien être, leur état d'esprit, ils oublient combien les hommes et les femmes sont nombreux sur Terre. Vous qui êtes là, vous qui m'écoutez, vous qui me comprenez, imaginez un instant que le monde soit comme sont ces hommes: égocentrique, vide de volonté, perdu dans sa finitude. Comment alors, ne pas sombrer dans la débauche, dans l'asservissement, que ce soit à l'alcool, à la drogue, au sexe, à la violence, ces hommes perdus dont parlent toutes les religions, qu'il faut un jour éclairer.

Si vous vous trouvez là, c'est parce que vous comprenez mon message, c'est parce qu'au fond de vous réside encore ce qui lie tant d'êtres humains. Vous ne recherchez que la fidélité, la fidélité à votre âme, vous prenez conscience que nous ne sommes pas détachés les uns des autres, mais qu'entre nous il existe des liens, des liens forts, tissés par ce que nous sommes, par notre être, par notre condition d'être humain. Vous voyez, vous êtes éclairez, vous percevez les six milliards d'hommes et de femmes qui vous entourent, qu'ils soient vos voisins, ou des habitants de pays lointains. Vous saississez, qu'eux, comme vous, provenez de la même Terre, dans vos veines coulent le même sang, que ce ne sont pas nos croyances, nos couleurs, nos choix ou même nos actions qui déterminent ce que nous sommes, mais seulement, seulement notre âme. Je l'avoue, et je l'avouerais encore, à vous et à tous ceux qui voudront l'entendre, vous qui êtes ici ce soir, vous qui êtes si différents, vous que rien ne réunit dans la vie, vous avez une âme, une âme humaine, une âme humaine éclairée.

Des hommes et des femmes se sont battus pour leurs droits, pour leur cause, et d'autres se battent encore, pour que règne l'égalité, la justice, et la reconnaissance. Aussi louables leurs actions puissent-elles être, elles ne se limitent qu'à eux, qu'à leur idéologie, qu'à leur cause, je propose plus, tellement plus, je propose tout. Je propose l'unification, la réunion, de tous ceux qui se sentent aujourd'hui appartenant à une race, la seule et unique race qui existe et qui existera encore longtemps, je veux voir se lever devant moi cette race, cette race pleine de différences, cette race pleine d'exceptions, je veux voir se lever devant moi une race unifiée, une race commune, la race unique et dominante face à toutes les autres, la race suprême de l'être, je veux voir surgir des âmes et des coeurs ce sentiment d'appartenance, d'unité, je veux voir devant moi se lever d'un seul mouvement une race qui jamais ne tuera en son nom, ne mentira en son nom, ne trompera en son nom. Ce n'était pas hier, et ce ne sera pas demain, mais c'est aujourd'hui que je veux voir devant moi la race des humains rompre pour toujours les chaînes raciales, religieuses, idéologiques, et s'unir pour ses différences, pour ce qu'elle a de semblable, s'unir à tout jamais et amoindrir l'injustice faite à celles et à ceux qui ne sont pas considérés comme appartenant à cette race.

Des sommets les plus élevés de l'Himalaya, des gorges les plus profondes des canyons d'Arizona, des dunes sableuses du Sahel, des plaines arides d'Arabie, dans les contrées les plus reculées de Chine, dans les campagnes Anglaises, dans les cases de tous les pays d'Afrique, dans les steppes glacées de Russie, dans les plus hauts buildings de New-York, dans les plus petites fermes de Bolivie, dans chaque endroit, dans les villes, les métropoles, les mégalopoles du monde entier, je veux voir s'unir définitivement l'Homme, voir s'unifier les âmes entre elles, pour ne former qu'une race, qu'un être, et qu'il n'y ai ; même chez ceux chez qui la lumière n'a pas su entrer, ou chez ceux qui n'ont pas voulu la laisser entrer ; jamais d'hommes ni de femmes ni d'enfants qui n'appartiennent pas à cette race sublime, cette race que je suis, cette race que vous êtes, cette race que nous sommes tous, cette race d'être humain.

Levons-nous une fois encore.

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Une arnaque, moi? Jamais!
Ca te va bien de dire ça!
Madame l'arnaque-du-siècle.

Il faut que j'arrête de regarder des films, ça m'empêche de dormir.

Jeudi 12 février 2009 à 23:04

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C'est une histoire d'amour comme une autre, trop simple, dont on connait le début dès la fin, ou la fin dès le début.

Chloé arriva à la table accompagnée de Katrina, Sid et Colin les attendaient depuis une heure environ:

- On est désolées, il y avait des bouchons sur la route.
- Ce n'est pas grave.

Katrina regarda Sid sans prononcer un mot, elle s'assit et choisit son plat sur la carte. Sid était mal à l'aise, lui non plus n'osait rien dire, les regards accusateurs de Katrina en disaient assez longs. Le serveur apporta un poulet tandoori à Katerina et des lasagnes à Sid. Il lui sourit tendrement, elle se leva et cria:

- Ca suffit, je ne peux pas faire comme si de rien n'était! Toujours manger le même plat ignoble, dans le même restaurant, jouer le même rôle, comme s'il ne c'était rien passé, c'est lamentable. C'est fini, totalement fini entre nous.

Sid ne bougea pas, elle quitta le restaurant en claquant la porte. Colin lui dit que ça arrivait souvent dans un couple, qu'il n'avait pas à s'en faire, c'était souvent un mal pour un bien. Il lui donna une petite tape dans le dos, mais prostré devant ses lasagnes, Sid n'avait plus très faim.

Plusieurs jours passèrent, elle appella Sid, son ton gêné au téléphone et cette phrase si désuète, si courante, qui signifie plus que de toutes longues explications:

- Je dois te dire quelque chose
- Je t'écoute
- Il faut qu'on se voit

Elle arriva chez lui, toute tremblante, accusant le froid. Elle tenta par différents moyens détournés de lui faire avouer sa liaison sans lui faire comprendre qu'elle était déjà au courant. Elle s'effondra et lui avoua qu'elle savait tout. Elle se mit à pleurer, il tenta par tous les moyens de la réconforter. Il ne se sentait pas seulement désolé, mais aussi dévoré par la culpabilité, ce sentiment qui n'épargne rien chez l'autre, ni l'amour, ni la confiance, ni les espoirs. Il voyait s'effondrer avec Katrina ce qu'il avait bâtit, tout partir en fumée pour une raison qui ne valait sûrement pas cette peine. Elle rentra chez elle, moitié réconfortée, moitié hantée par ces images de lui et d'elles: ces images qui nous transpercent l'esprit, elle le voyait avec cette femme, elle le revoyait avec elle-même. L'esprit s'écroule, s'enferme, et se répète.

Le lendemain, il alla chez elle. Tendrement ils s'enlaçaient dans le canapé, se souriaient, confinés dans leur routine, dans leur ennui, dans leur trop plein d'amour. Ils allèrent au fast-food en face de chez elle pour prendre à emporter, et ils louèrent un film au vidéo club. Sid ne regarda pas la fin, il se mit au lit, elle le rejoignit une heure après, ils firent l'amour une fois et s'endormir dos à dos.

Les jours passèrent, Sid et Katrina se voyaient de plus en plus fréquemment, leur amour augmentait au fur et à mesure des petites attentions qu'il lui portaient: une bague, un collier, des vêtements, des chocolats, ses fleurs préférées sur la table. Leurs sentiments augmentaient tout comme la fréquence de leurs rapports sexuels. C'était alors le juste milieu de leur couple, ce moment que rien ne pouvait rendre plus parfait, plus enviable. Ce point culminant avant la chute, avant les regards qui se cherchent, avant les sous-entendus, les mains sous la table, avant de ne plus se connaitre.

(BLABLABLA j'abrège hein, c'est assez niais comme ça, j'ai une idée je ne vais pas EN PLUS la développer, tout le monde à comprit l'truc)

Ils se portaient chaque fois davantage d'amour, mais leur jeune âge, ou plus simplement les problèmes d'érection et d'éjaculation précoce de Sid commencèrent à marquer la fin. Elle se maquillait toujours trop, il n'arrêtait pas de se vanter, il lui parlait de ce qu'il faisait dans la vie, de ce qu'il aimait. Elle l'embobinait avec sa passion pour la peinture, son goût pour la photographie. Ils se fixèrent un premier rendez-vous auquel aucun des deux ne se rendit. Personne ne rappella l'autre, il n'y eu ni premier baiser ni première fois.

Seulement des dernières.
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POUAHAHA
Commentaire à moi-même: bonne idée, mais t'es vraiment une putain de feignasse niaise et amoureuse. Si je n'étais pas toi j'en profiterais pour te botter le cul.

Mardi 10 février 2009 à 13:54

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Il y a des phrases que l'on répète dans tous genres de situations, sans en saisir le sens ou sans y croire: "nous sommes tous identiques" en fait partie. Vous, vous lui donnez un sens, et même une conséquence. Il n'y a en vous rien de réellement exceptionnel, excusez-moi, mais vous n'avez rien accompli de grandiose ou du moins dont l'effet soit mondial.  Ce n'est pas uniquement physique, car vous comme moi, nous savons que la Terre est peuplée de milliers de personnes plus belles que nous.

Je crois, pour ma part, que c'est votre regard et votre manière de penser qui diffère tellement qu'elle peut être perçue comme condescendante ou égocentrique. Vous connaissez ceux que vous venez à peine de rencontrer, vous lisez sur leur visage ou dans leurs phrases, une vérité cachée, ce qui les constitue essentiellement. Quand vous fréquentez ces personnes depuis plus longtemps, vous êtes capables de transcrire au son de leur voix, aux mots qu'ils utilisent, et même jusqu'aux expressions de leur visage, ce qu'ils ressentent: c'est une damnation, c'est un don, quoi que ce puisse être, je ne le désire en aucun cas.

Vous en doutez encore, je le sais, parfois vous prenez vos idées ou vos appréhension pour de la paranoïa, bien que jamais vous n'ayez eu tort. Certains me contrediraient, prenant leur cas comme exemple mais ils ne comprennent pas que vous infligez cet interrogatoire uniquement aux gens que vous aimez. Vous vous en empêchez parfois, à tort ou à raison.

C'est pour ça que je ne peux pas vous aimer, vous me percez à jour, vous connaissez mes pensées, mes mots, avant de les savoir moi-même. Je n'aime pas jouer à qui mentira le mieux, car au fond, vous garderez vos peines comme trophées, placées judicieusement à côté des vérités que je n'ose vous avouer. Je ne veux pas que mon esprit me persécute, qui continuellement tentera de faire barrage au votre pour que vous ne découvriez pas toute la vérité. Se battre contre soi-même n'est pas de l'amour, il ne doit pas y avoir de résistance, ou un nuage qui assombrit des regards auparavant joviaux et sereins.

A l'instar de ces enfants qui luttent pour rester fidèles à leur premier amour, et finalement chutent sans raison, ou pour de mauvaises. L'amour persuade, annihile, il détruit bien plus qu'il construit, et vous arrachez à toute cette sérénité la part de secret avec laquelle nous pouvons jouer, nous distraire de nos peines. Il nous est impossible de ne pas vous concéder la vérité, seulement nous mentons quand nous jugeons qu'elle sera à l'origine d'un plus grand mal que d'un bien, et si vous le saisissez, vous n'avez que faire des blessures que cela vous infligera. Vous êtes dans une perpétuelle quête de la vérité, de la connaissance de l'autre, ainsi vous gâchez, vous spoliez tous les possibilités d'une relation durable. Je pourrais parier que vous préféreriez détruire votre vie pour une parcelle de vérité, au lieu de sauvegarder ce qui est à l'origine de votre bonheur.

Aujourd'hui tout a un prix, et tout se paye, vous comme moi nous le savons. Il faudrait que vous compreniez que le prix d'une vérité est parfois trop élevé pour ce qu'on en retire. La torture de l'esprit par des images, les mêmes reviennent inlassablement, tout ça pour un tissu de mensonges empreint d'une touche de vérité. Cela aussi vous le savez, même lorsque je peux concevoir à reconnaitre une vérité douloureuse, j'ai tendance à n'admettre qu'à moitié, ou à cacher.

- Je trouve ça très excitant quand vous me vouvoyez.
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Lundi 9 février 2009 à 19:51

http://cestpasmafaute.cowblog.fr/images/nathaliekosciuskomorizet.jpg
"Je voudrais que mon amour meure
Qu'il pleuve sur le cimetière
Et les ruelles où je vais
Pleurant celle qui crut m'aimer."

"Et surtout ne nous frappons pas, ce ne sont là que des amusettes. Pensons aux heures où, enlacés, las, dans le noir, nos coeurs peinant à l'unisson, nous entendons dire au vent ce que c'est que d'être dehors, la nuit, en hiver, et ce que c'est que d'avoir été ce que nous avons été, et sombrons ensemble dans un malheur sans nom, en nous serrant. Voilà ce qu'il faut voir. Courage donc, vieux bébé poilu que j'adore."
 

Lundi 9 février 2009 à 12:30

J'ai peur.
Pas vous?

Dimanche 8 février 2009 à 21:19

Parfois.

Samedi 7 février 2009 à 2:52

il y a des volcans qui meurent
il y a des volcans qui demeurent
il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent
il y a des volcans fou
il y a des volcans ivres à la dérive
il y a des volcans dont la gueule émerge de temps en temps
véritables chiens de mer
il y a des volcans qui se voilent la face
toujours dans les nuages
il y a des volcans vautrés comme des rhinocéros fatigués
dont on peut palper la poche galactique
il y a des volcans pieux qui élèvent des monuments à la gloire des peuples disparus
il y a des volcans vigilants
des volcans qui aboient
montant la garde au seuil du Kraal des peuples endormis
il y a des volcans fantasques qui apparaissent et disparaissent
il ne faut pas oublier ceux qui ne sont pas les moindres
les volcans qu’aucune dorsale n’a jamais repérés et dont la nuit les rancunes se construisent
il y a des volcans dont l’embouchure est à la mesure exacte de l’antique déchirure.

Samedi 7 février 2009 à 2:41

J'ai essayé de me suicider en sautant du sommet de mon égo. J'ai pas encore atterri...

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