Mercredi 14 janvier 2009 à 13:56

Je m'étais promis d'éviter les incartades personnelles mais c'est plus fort que moi.

Il y a des choses qui éclairent votre journée \o/
Une en particulier... MON DIEU que c'est loin le mois de mai!
Je n'aurais pas pu rêver mieux.

Et puis ça, parce que c'est marrant:
Aujourd'hui, mon copain a débarqué dans le salon uniquement vêtu d'un bonnet bleu, de pantoufles rouges et d'une chaussette blanche recouvrant son pénis en s'écriant : "Bleu, blanc, rouge, je suis François le Français !" J'étais en train de signer le recommandé du facteur. VDM

Mercredi 14 janvier 2009 à 1:39

"
Il est tard, il est déjà si tard, il est toujours trop tard.
Il est tôt, il est si tôt, il est toujours trop tôt.
Il fait noir, il fait déjà si noir, il fait toujours trop noir.
Il fait jour, il fait si jour, il fait toujours trop jour.

Entends-tu, au loin, résonner les tam-tam qui battent la chamade? Entends-tu, au loin, les pas qui nous séparent?
Entends-tu, au loin, la fin qui s'annonce elle-même? Entends-tu, au loin, la solitude s'approcher?

J'entends les rythmes et les pas, qui nous suivent et qui nous devancent, et j'ai peur, comme un enfant de l'orage, comme un enfant des monstres cachés sous son lit. Et j'ai peur que tout finisse, et j'ai peur que tout commence, et j'ai peur de tout. Le fracas égrainné des sons sur les peaux, qui sonnent, et font s'élever dans la ville des tours immenses au symbole de ma passion, et font s'éclairer les rues et les fenêtres d'une lumière que nous ne partageons qu'un instant. Il me semble bien être triste, et j'aimerais seulement quitter tout ce que j'ai, et disparaitre pour ne plus gouter à la douceur des jours heureux, à la douceur des jours à deux.
"

Vendredi 9 janvier 2009 à 23:42

On oublie seulement parfois, qu'aimer c'est principalement comparer, en bien comme en mal. Voir que cette femme est plus belle que celle qui nous accompagne, celle-ci plus bête, et celle-là mieux accompagnée.

C'est souvent lorsque je vois, j'entends, j'écoute, d'autres femmes, que je prends conscience que je suis très bien comme je suis. Je n'échangerais sa place contre aucune autre. La plupart des femmes sont lourdes, de sens, de valeurs, d'idéologies politiques et d'une fausse culture alors que leur crâne est totalement vide et laisse passer l'air. Il y a des femmes, belles ou aussi intelligentes qu'elles puissent être, au bout de quelques jours, quelques heures voire quelques minutes, me paraissent déjà lourdes. Elles transportent avec elle le poids d'idées qui pour moi n'ont aucun sens en plus de m'être insupportables. "Il faut être ceci, connaitre cela, distinguer le faux du vrai."
J'aime la légèreté, cette légèreté féminine qui semble disparaitre avec le temps et "l'évolution" de la société. La phrase suivante sera sûrement mal perçue, et mal interprétée : mais je regrette ce temps où la femme restait au foyer à coudre, à s'occuper des enfants, et à préparer à manger. Je n'estime pas que la place d'une femme est au foyer, mais justement que ces occupations avaient sur elle un effet bénéfique d'après moi, ou tout du moins, un effet dont les conséquences me plaisent. Il n'était pas question de parler de problèmes sociaux, de guerres, d'incidences géopolitiques immodérées face à un monde en constante mutation.
Je ne souhaite pas une femme stupide, uniquement une femme légère. Une femme comme l'entend la littérature, féminine, gracieuse, dont les défauts physiques me pousseraient à l'aimer davantage, et dont les petits rêves murissant dans sa tête me ferait sourire. J'ai toujours aimé frôler la limite entre l'excès et le manque: les femmes trop lisses sont ennuyantes, et les trop vulgaires sont ennuyeuses. Elle ne se préoccuperait en rien des contrariétés imposées par sa vie, par son entourage, et comprendrait que ce qui prime, c'est la tranquillité, que notre amour soit ce mélange de repos mérité et d'un besoin insatiable de nouveautés et d'amusement. Jamais il ne serait question de jalousie pure, seulement par des jeux subtils, mêlant humour et pensée profonde, taquineries et sérieux, sans pour autant y porter une quelconque importance. Les cris, les pleurs, seraient sublimés par des souffles de soulagement à chaque silence, comme si parler nous épuisaient ; parfois parler sans interruption, comme si nous arrêter pourrait nous faire manquer d'air et mourir.

Je ne trouve plus tout ce bonheur dans les femmes qui m'entourent, à la fois grossières, trop sûres d'elles-mêmes, trop indépendantes, ou aussi simples et lisses qu'une feuille blanche. J'aime la légèreté des femmes, non pas de l'amour, mais des corps graciles, dont on imagine aisément les quelques pas silencieux le soir, la voix calme, et le souffle chaud au creux du cou. Désormais elles s'imposent, oui monsieur oui madame, je suis une adolescente, je suis une pute ou alors je suis une bonne élève, je suis une photographe ou une peintre, j'écris des livres ou je dessine, oui monsieur oui madame, moi je me prends en main, moi je sais que je suis une fille intelligente et belle, et oui monsieur j'en profite, parce que je plais aux hommes, oui monsieur, c'est comme ça.
Seulement, ces femmes ne sont et ne seront jamais capables de rien, si ce n'est causer chez moi l'ennui le plus profond qui puisse m'habiter.

C'est pour ça que j'aime tellement t'écouter parler, t'entendre souffler, t'avoir auprès de moi pour profiter un instant d'un calme que je ne trouve pas autre part. Rien ne sert de m'impressionner, car ce n'est pas ce qui m'attire. Il faut trouver, avoir, posséder sa personnalité, qui vous différencie. Vous êtes toutes à mes yeux, des photocopies les unes des autres, plus ou moins réussies, plus ou moins dégoûtantes. De là à supplanter celle qui porte le mieux du monde la dentelle, qui a de trop petits yeux, et a déjà trouvé son style, vous avez encore des années lumières à parcourir.

Vendredi 9 janvier 2009 à 0:13

So lonely, I could die.

Alors tu peux vivre avec ça?
Quoi?
Je disais, tu peux vivre avec ça?
Vivre avec quoi?
Avec ce fumier qui respire le même air que toi, qui paye pas pour les saloperies qu'il fait.
Ca ne te hante pas?
Si...
Tu en as assez d'être hanté?
Oh oui.
Moi je le descendrais, je lui flinguerais la gueule, je le crèverais comme un chien.
Ecoute il me hante il me hante, j'te jure. Je voudrais le tuer mais je ne veux pas passer le reste de ma vie en taule.

Alors quoi, tu l'aimes? Dis le que tu l'aimes! Tu l'aimes!
Je, je trouve que...
Quoi?! Tu l'aimes, vas y dis le que tu l'aimes!
Je trouve que ce que tu as fait, c'est si romantique.

Ptit con a raison, c'est vrai quel a un goût de pêche.

Mercredi 7 janvier 2009 à 23:16

Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, you don't know me.
Hello, you don't care about me.
Hello, my name is Laura, Laura Palmer.
Why don't you ask who I am?
Why don't you really care about me?
Why do you lie?
Why do you hide?
Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, I'm dead.
Hello, you talk, you talk, but you are not listening.
Hello, liar, mother, lover.
Who are you to talking to me?
Who are you to tell me who I am, what I need and what I want?
Who are you to be enough for a whole life?
Who are you to chain my life?
Hello, I'm Laura Palmer.
Hello, I'm calling you with your real name.
Hello, you know your truth and forget mine.
Hello, young maiden, pretty girl.

You.
Hello you.
Hello, Laura Palmer.

Mercredi 7 janvier 2009 à 16:48

" Beaucoup de gens devraient vous écouter. Il ne faut pas avoir peur d'être amoureux."

Mardi 6 janvier 2009 à 21:36

Avec moi ils ont été si méchants, que j'étais dans un hôpital pendant plusieurs mois. Et avec Early je risque rien parce qu'il est gentil et puis on rigole. Et je sais, je sais qu'il voudra jamais qu'un truc de ce genre m'arrive encore.

Dimanche 4 janvier 2009 à 22:10

Je ne suis qu'une forme aux contours incertains
Avec un regard morne un tantinet hautain
J'avance à l'aveuglette et je suis mal luné
Une pièce sans fenêtre avec vue sur mes pieds

À force de malentendus je suis mal-entendant
Et ces déjà-vus me rendent malveillant
Je ne fume plus mais je pars en cendres
Combien de temps me faudra-t-il encore t'attendre

Je l'entends bien souvent le soir murmurer
Prendre à témoin le ciment des murs abîmés
Il leur promet du beau mais il se sent bien laid
En face de sa photo sur la table de chevet

À force de malentendus je suis mal-entendant
Et ces déjà-vus me rendent malveillant
Je ne fume plus mais je pars en cendres
Combien de temps me faudra-t-il encore t'attendre

Je ne fume plus mais je pars en cendres

Vendredi 2 janvier 2009 à 23:42

(@ThY-BouloT) mais je t'aime MERDE !
(@Kaori---) putain tu fais chier quoi moi aussi je t'aime connard

Jeudi 6 novembre 2008 à 18:38



"
Longtemps, j'ai cru qu'on le devenait au réveil, subitement. Un soir on se couche hétérosexuel, et le matin suivant on se lève et on est homo. A vrai dire, je ne savais pas exactement ce que c'était à cette époque là, les rares explications que j'avais étaient les commentaires de mon père qui me disait que tous ces hommes n'étaient que des drogués pervertis et que le monde tournait mal. Pourtant aujourd'hui il a changé de discours, je ne pense pas qu'il me voit comme un drogué perverti, du moins j'espère.
J'ai souvent cherché des causes, des raisons, le pourquoi du comment, j'ai lu un tas de livres mais aucun ne m'a éclairé. J'entends souvent dire que ça vient de l'éducation, d'un traumatisme. Je me rappelle très bien de tous les traumatismes que j'ai subit durant mon enfance, le premier je devais avoir huit, j'ai vu mes parents faire l'amour, pendant dix minutes puis je suis partis, et la fois où j'ai vu ma mère dire à mon père qu'elle allait divorcer, et cinq minutes après la seconde fois où j'ai vu mes parents faire l'amour. J'en ai eu beaucoup d'autres, la première fois où j'ai vu le roi lion, la première fois où j'ai entendu mozart, la première fois où j'ai entendu nirvana, la première fois où j'ai lu ratus, la première fois où j'ai lu Nietzsche.
C'est en grande partie Nietzsche qui m'a aidé, il a écrit "Deviens qui tu es." Ces quelques mots ont pour ainsi dire changé ma vie. Je n'ai jamais eu de problème pour dire à mes amis que j'étais homo, mais chaque fois que je voulais le dire à mes parents, c'était la mauvaise fois. Mon père n'est pas stupide, il le savait bien avant que je lui dise, mais il attendait que je lui annonce pour qu'enfin il soit fier de son fils, de son fils qui s'assume.

Dans une vie il y a un tas de grands moments, d'après moi dans la vie d'un homosexuel encore plus. Le jour où on est certain d'aimer les hommes, le jour où on l'annonce à son meilleur ami, puis celui où un garçon nous plait, puis un autre, enfin le premier baiser, les premières caresses. Toutes ces fois étaient surement doublement plus fortes que celles d'un hétéro, parce qu'en plus du plaisir de se connaitre, de se sentir soutenu, d'un simple baiser, il a celui de s'assumer, savoir qu'on mène notre vie comme on l'entend, comme bon nous semble. M'assumer comme je suis, devenir qui je suis, je crois que c'est la plus grande chose que j'ai fait dans ma vie.
C'est vrai que je n'aime pas l'expression "découvrir son homosexualité", elle donne l'impression qu'on tombe dessus par hasard, comme déterrée du fond de nous même, comme on dit "découvrir un cadavre." Je n'ai pas pris ça comme un mal, je ne me suis pas dit "pourquoi moi", ça ne m'est pas tombé dessus à proprement parlé, j'ai juste fait un choix, celui des hommes, et c'est tout. Comme choisir un plat au restaurant, on prend celui qui nous plait le plus, celui qui nous parait le meilleure.

Comme tous les gays j'ai subit l'homophobie. Je pense que le regard des gens est le plus dur à supporter, accusateur, comme s'il clamait "Tu vas périr en enfer pour ce que tu fais et pour ce que tu es!" Ce n'est n'est pas une maladie génétique, ce n'est pas une damnation, c'est comme décider de porter les cheveux longs alors qu'on est un garçon, on nous regarde de travers, et on nous impose tous les stéréotypes "qui fait la femme, qui fait l'homme?" J'ai du mal à croire que les gens nous rejettent pour nos choix, mais je les comprends, je les comprends d'autant plus que ceux qui rejettent les autres pour leur couleur de peau.
La télévision aussi, donne une image biaisée, tous les homosexuels sont des folles, ou des garçons manqués, il n'y a que des stéréotypes comme quoi nous aimons tous l'art déco, la peinture, la mode, et faire la cuisine.

J'ai été attiré par des femmes dans mon adolescence, j'ai même couché avec plusieurs d'entre elles. Puis j'ai bien vu que rien ne me plaisait vraiment chez elles, j'aimais les hommes et c'était définitif. Je me demande parfois ce qui dégoûte tant les autres, je ne fais qu'aimer quelqu'un qui m'aime en retour, expliqué de cette manière ça semble totalement niais, mais c'est juste ça. Il a le même corps, le même sexe que moi, et alors? Mon amour est le même que celui d'un couple d'hétérosexuels. Pour moi, ça rentrera dans les moeurs, souvent j'entends dire qu'il y a cinquante ans je n'aurais pas pu me montrer, on m'aurait lynché, mais il y a cinquante ans on avait pas le droit d'avorter, il y avait encore la peine de mort, on découvrait la télévision, l'ordinateur n'existait pas encore. Ca ne sert à rien de comparer notre époque à celle qui précédait.

Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'on me catégorise, qu'on me dise que je suis du type gay, que je suis dans la case pédéraste, je fais partis de la caste des homos. J'en ai entendu des stupidités, comme quoi si on tolère l'homosexualité, ce sera la fin du monde parce que plus personne ne se reproduira. Ce n'est pas parce que certains ont fait le choix d'aimer ceux du même sexe qu'eux, que tout le monde va faire de même. Il n'y a pas de race, de catégorie de gens, nous naissons libres et égaux, mais différents, et nos choix différent, nous devons juste les respecter.

blablabla....
"

J'AIME PLUS QUE TOUT TES FESSES MUSCLEES ET TON TORSE BOMBE

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