Mercredi 28 janvier 2009 à 21:48

Le karma reviendra.
Pour équilibrer nos vies.
Pour justifier nos vies.
Pour punir.
Pour gracier.
Pour m'élever.

Dimanche 25 janvier 2009 à 18:44

Petit aparté:

Je suis fatigué, j'ai cette sensation étrange dans ma bouche, qui me fait crisser des dents, les frotter les unes contre les autres. Je suis calme, tranquille à l'idée de retourner demain à la faculté, alors qu'un deuxième semestre s'annonce. Tout est calme. Coeur, tête, oreille, bouche, main.

Je n'ai rien d'autre à faire que lire, encore et encore, puisque la littérature est plus vaste que le reste de ma vie. Et je te regarde. J'ai les yeux tiraillés par le sommeil, ma peau s'affaisse malgré mon âge. Je ne vois plus ce que je voyais, ni ce que j'aurais pensé voir: ton sérieux, ta coupe de cheveux, tes doigts qui font, défont. Il n'y a pas que la distinction, la grande classe ; je ne vois plus une petite fille, il y a dans ta douceur, ta fatigue, tes gestes, assez pour me rassurer.

Arrêter de penser à l'inhérence de l'amour dans la fin. Profiter autant qu'on peut dans un moment sans jalousie, ni haine, ni souffrance, d'un bonheur qui nous semble vaguement partagé.

Samedi 24 janvier 2009 à 17:04

Les reflets sur les vitres qui défilent.
Les reflets sur les vitres, qui défilent.

Blablabla.
Rien ne changera.
Blablabla.
En tous cas pas ***.
Blablabla.
Devant toi voilà.

Pourquoi aimé-je?

Mardi 20 janvier 2009 à 23:16

Les gens n'ont rien compris.

Rien ne claque sur les pavés, si ce n'est la pluie, les talons se trainent et s'envoient en l'air dans des soirées que je ne fréquente pas, sûrement parce que je n'y suis pas invité. Les robes longues se portent sans raison, un soir, devant un diner fait maison. Le corps n'est pas celui de la gourmandise, le corps n'est pas celui de la luxure, le corps n'est pas celui de la colère. Le visage n'est pas bouffi, la bouche n'est pas droite, le nez n'est pas fin ni en trompette. Le maquillage ne décore pas, n'efface rien, il estompe. L'image n'est pas sexuelle, n'est pas attirante, ou satisfaisante, elle est sensuelle, tiède, comme cette métaphore trop usée d'un soleil sous la glace. Les rondeurs, les grosseurs et les boursouflures de l'âme comme du corps laissent place à une finesse, qui se laisse saisir, qui ne se laisse pas approcher. La colère, la jalousie, même la féminité, sont sublimées par la douceur, le calme, et un certain air de masculinité.

Il ne me reste souvent qu'une image évasive, voire douloureuse ; sans en être déplaisante. C'est dans la voix, c'est dans les mots. C'est. Il y existe, y vit. Pour autant ou pour si peu qu'on pourrait trouver un quelconque regard équivoque, réciproque. Un partage d'espoirs, différents et complémentaires. Le rire sincère respire, les pensées sincères sortent parfois involontairement ; parfois volontairement. Que faire des secrets ou de la vérité, personne n'est là pour ça. La simplicité ou la complexité, voire les deux. Les nuits où rien ne change, les matins difficiles.

J'apprends de tous, de tout, un tout.

La beauté ne s'entretient pas, ne se travaille pas, elle s'acquière, elle s'instruit. C'est dans les yeux, c'est dans les mots. Une existence, une réalité. Fini de ce fatras, de ce surplus, de ce trop plein d'apparences. Le retour aux racines, à l'élévation. Par cycles que fonctionne la vie, en étant un éternel recommencement. Etrange manque de déception ; à moins d'en avoir seulement jamais rien attendu. Peut-être la cécité, face à la personnalité ; l'absence de superficialité. Les racines et au delà.

Je n'aime plus les femmes.
J'en suis rassuré.

Mardi 20 janvier 2009 à 1:42

Je suis désolé, je ne deviendrais jamais Président.

"
Quand je ne me trouve ni le courage ni la capacité d'écrire ce que d'autres font si simplement, et si bien.
Je suis trop personnel pour écrire. Alors que ce qui touche, c'est ce qui s'adresse à tout le monde, à l'autre.

"

Dimanche 18 janvier 2009 à 20:49

Il y a des choses qui vont, et des choses qui viennent ; des choses qui s'en vont, et des choses qui en viennent.
Jusqu'où, jusque quand, jusque pourquoi?
On a beau croire dans un futur, une perfection, l'état qui nous y conduira semble encore trop loin.

Samedi 17 janvier 2009 à 2:12

Il y a dans mon existence, un certain manque de savoir-vivre.

J'ai besoin d'écrire pour quelqu'un, ou pour soulager une quelconque pensée.

Je n'aime pas dormir, car j'ai toujours peur de me réveiller avec quelqu'un à mes côtés.

Le monde est fait de petits châteaux de sable, sur le bord des routes, le vent les emporte. Il n'est jamais question de construire quoi que ce soit de durable, mais de profiter de notre création, jusqu'à ce qu'elle soit achevée. Nous la protégeons, nous l'aimons, et la chérissons, car elle est l'enfant de nos mains, tout le temps que nous avons passé à la faire part comme chaque grain. Tant de temps perdu, déconstruit par d'autres, par nous.

Jeudi 15 janvier 2009 à 23:29

Combattre ses démons, intérieurs comme extérieurs? Parfois le mal vient de nous, de notre âme, il nous donne du courage, ou nous l'enlève, il agît de ses mains si puissantes, si agiles, car elles savent de quoi sont faites les âmes. Se plaindre, se blâmer, n'est que ce qui nous reste quand nous sommes le détracteur de notre existence, quand au gré du vent, nos envies changent, nous sommes alors à tour de rôle, le plus heureux, le plus amoureux, puis nous devons agir, nous avons des obligations, des désirs sous-jacents qui n'ont rien à faire là.

On m'offre le ciel et la terre, on m'offre l'univers dans le creux de la main.

Devant, derrière, autour de toi, il y a seulement tes créations, elles ont construit ta personnalité, ta vie, tes espoirs. Perdre espoir est tellement plus facile que de le retrouver. Je dirais à mes enfants, à ma fille et à mon fils : tu vois l'espoir c'est comme l'amour, c'est comme le courage, il se soigne, il se protège, il ne faut pas le forcer, ni même s'en plaindre quand il n'est pas là, il faut le trouver au fond de toi. Rien ne sert de croire qu'il est partout pour toujours, ou que tu es une personne qui ne peut pas aimer, qui ne peut pas être aimée. Le temps viendra avec la personne, je ne dis pas que tout se résoudra par lui-même, parfois il faut y mettre du sien, et ça pourtant, tout le monde l'oublie. Il faut participer, agir, agir, agit si tu veux survivre, agis, agis avant qu'il ne soit trop tard.

On se souvient du ciel la nuit, sans chaleur ni noirceur.

Comment, comment savoir quand il sera trop tard? S'il n'est déjà pas, trop tard? C'est ce que me demandent les fils et les filles que j'ai enfantés. Ils me demandent toujours: comment faire pour revenir en arrière? comment faire pour oublier? Je n'ai de réponse que mon vécu, je les regarde dans les yeux d'un air si pathétique et si stupide en leur disant: Tu le sens, c'est étrange, mais tu le sens. Nous sommes de la même famille, toi aussi tu sais lire dans les pensées, tu as vécu des années à scruter, inspecter les gens, à les écouter raconter leurs mensonges, leurs stupidités. Tu sais distinguer instinctivement le faux du vrai, même si parfois tout ça est teinté d'une certaine paranoïa. On ne croit que ce que l'on veut bien croire, car c'est plus doux, car c'est plus facile. Tu vivras comme mon père a vécu, comme j'ai vécu, brimé, le dos vouté, ne te plaignant que du peu et te voilant la vérité. C'est la vérité, c'est tellement plus simple de mentir. On se préserve, les gens te mentiront, si souvent, que tu ne feras même plus attention à ce qu'ils disent ; tu verras comme on se sent libre, libre ailleurs, libre seul, à partir au bout du monde, au bout de la rue. Voir que personne ne nous y attends comme d'habitude. Tu connaitras le désespoir, et l'amour, tu connaitras la souffrance, de l'amour. Malgré tout ça, tu verras que ta vie est bien au-delà de tous ces mots, toutes ces habitudes : si elle ne vaut pas plus, elle vaut autre chose. Avancer, avancer, ne jamais reculer, ne jamais pleurer, la mort, l'amour, le temps, les choses, tout ça est tellement dépassé, ce qui compte, c'est ce que tu veux. Pars, un jour, pars, et connait la réalité. Celle que je n'ai jamais connu, que personne ne pourra jamais connaitre.

Au sommet des cieux, les Dieux dorment.

Sur Terre se mêle la lassitude à la désuétude. Le peu de valeur que nous accordons c'est encore à ce qui nous détruit. Nous aimons le mal et nous y accrocher, quand le bien semble nous délaisser. Il n'est plus question d'être bien pensant, d'imaginer une solution ou d'y croire, seulement d'en échapper, à cette monomanie de la vie, de se garder en vie, de mourir dignement, de vivre heureux et amoureux. Tous les jours les hommes et les femmes parlent, racontent, disent des mots dont l'idée les dépasse, ou qu'ils ne pensent pas. Il est seulement plus aisé de dire ce que les autres veulent entendre, veulent voir, et de ne pas se battre contre soi-même, contre toute la stupidité, toute la mauvaise foi, toute l'hypocrisie, qui font ce que nous sommes aujourd'hui et depuis toujours. Le temps ne change rien à notre être, malheureusement seul elle-même peut décider de ce qu'elle fera, d'elle-même.

Les anges choient, sans d'autres choix.

Je n'ai encore jamais rien regretté, cependant un jour viendra où ce sera le cas, c'est dans les statistiques. Jusqu'où je pourrais marcher sans voir où je mets les pieds, combien d'années le courage partira, pourquoi tant de maux de têtes? La fin n'est-elle pas justifiée? Elle se sera, avant de me retourner je me sentirais comme un saint, un saint n'ayant rien accompli, un saint brûlé au bûcher pour haute trahison. La solution n'existe que dans les rêves, et les rêves n'existent que dans la réalité. Il n'y a que dans les publicités et les films américains qu'on déplace des montagnes, qu'on travaille et réussit. Sur le bord du lit, il en est totalement autre chose, c'est le vide qui guette, celui des envies, et un jour des sentiments, qui se prononcera encore une fois sans l'avoir voulu, au regard détaché mal orienté, à l'odeur capiteuse d'une peau savoureuse.

Justifiée.

Jeudi 15 janvier 2009 à 22:41

- I love you
- ... Cool.

So do you think you'll ever be in love with me?
LET IT GO WOMAN!
Answer the question..
(lie her)
And don't lie to me!

Jeudi 15 janvier 2009 à 16:41

J'ai tout ce qu'il faut, vraiment.
Seulement, je ne veux pas faire partie du clan, de l'organisation, du regroupement, couramment dénommé : famille.
Déjà le changement altère la perception, bien qu'il me semble qu'il soit bénéfique.
Je ne ferais pas partie du clan, ni aujourd'hui  ni jamais, que ce soit le mien ou le sien.
Puis je ne trouve pas ça si triste, ce sont des choses qui arrivent si souvent.

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