Dimanche 25 janvier 2009 à 18:44

Petit aparté:

Je suis fatigué, j'ai cette sensation étrange dans ma bouche, qui me fait crisser des dents, les frotter les unes contre les autres. Je suis calme, tranquille à l'idée de retourner demain à la faculté, alors qu'un deuxième semestre s'annonce. Tout est calme. Coeur, tête, oreille, bouche, main.

Je n'ai rien d'autre à faire que lire, encore et encore, puisque la littérature est plus vaste que le reste de ma vie. Et je te regarde. J'ai les yeux tiraillés par le sommeil, ma peau s'affaisse malgré mon âge. Je ne vois plus ce que je voyais, ni ce que j'aurais pensé voir: ton sérieux, ta coupe de cheveux, tes doigts qui font, défont. Il n'y a pas que la distinction, la grande classe ; je ne vois plus une petite fille, il y a dans ta douceur, ta fatigue, tes gestes, assez pour me rassurer.

Arrêter de penser à l'inhérence de l'amour dans la fin. Profiter autant qu'on peut dans un moment sans jalousie, ni haine, ni souffrance, d'un bonheur qui nous semble vaguement partagé.

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