Les gens n'ont rien compris.
Rien ne claque sur les pavés, si ce n'est la pluie, les talons se trainent et s'envoient en l'air dans des soirées que je ne fréquente pas, sûrement parce que je n'y suis pas invité. Les robes longues se portent sans raison, un soir, devant un diner fait maison. Le corps n'est pas celui de la gourmandise, le corps n'est pas celui de la luxure, le corps n'est pas celui de la colère. Le visage n'est pas bouffi, la bouche n'est pas droite, le nez n'est pas fin ni en trompette. Le maquillage ne décore pas, n'efface rien, il estompe. L'image n'est pas sexuelle, n'est pas attirante, ou satisfaisante, elle est sensuelle, tiède, comme cette métaphore trop usée d'un soleil sous la glace. Les rondeurs, les grosseurs et les boursouflures de l'âme comme du corps laissent place à une finesse, qui se laisse saisir, qui ne se laisse pas approcher. La colère, la jalousie, même la féminité, sont sublimées par la douceur, le calme, et un certain air de masculinité.
Il ne me reste souvent qu'une image évasive, voire douloureuse ; sans en être déplaisante. C'est dans la voix, c'est dans les mots. C'est. Il y existe, y vit. Pour autant ou pour si peu qu'on pourrait trouver un quelconque regard équivoque, réciproque. Un partage d'espoirs, différents et complémentaires. Le rire sincère respire, les pensées sincères sortent parfois involontairement ; parfois volontairement. Que faire des secrets ou de la vérité, personne n'est là pour ça. La simplicité ou la complexité, voire les deux. Les nuits où rien ne change, les matins difficiles.
J'apprends de tous, de tout, un tout.
La beauté ne s'entretient pas, ne se travaille pas, elle s'acquière, elle s'instruit. C'est dans les yeux, c'est dans les mots. Une existence, une réalité. Fini de ce fatras, de ce surplus, de ce trop plein d'apparences. Le retour aux racines, à l'élévation. Par cycles que fonctionne la vie, en étant un éternel recommencement. Etrange manque de déception ; à moins d'en avoir seulement jamais rien attendu. Peut-être la cécité, face à la personnalité ; l'absence de superficialité. Les racines et au delà.
Je n'aime plus les femmes.
J'en suis rassuré.
cestpasmafaute
Parfois.
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- Ce n'est pas ce que tu crois! - call-me-madam le 28/10/2009 à 18:02
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- Yeezy Boost 950 : Adidas managers appear much more confident about the state of their company. “Our position is significantly stronger and improved compared to 12 months ago,” Mr. Hainer told reporters in March.
- Madam : Être mysogyne ça paye à notre époque.
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- thalya : sympa ton blog
- tapageXnocturne : bonsoar
- Quai.Rimbaud : Oula, ca faisait looooontemps que j'etais pas venu ici =)
- macadam : ahlala pas le tps de tout lire mais le peu que j'ai lu me plaît bcp... je reviendrai :) bonne soirée.
- Larme-de-Morphine : J'aime beaucoup ton blog et ton univers. Bisous, bonne soirée.
- un-peu-de-lecture : effectivement il manque du Beckett, si tu as le courage tu peux publier un article sur un de ses livres, ou plus..
- call-me-madam : J'arrive pas à dormir. Je suis trop excitée du retour d'Ingrid
- mry : Allez, bon reste de nuit ^^
- mry : A vrai dire je pensais plutot à des connaissances à toi
- mry : Je n'ai jamais eu à me plaindre de ce coté la contrairement à d'autres... ^^
- mry : ben si ce soir pas....je ne fais pas dans la microperche =D
- mry : Non non non je ne rebondirai pas sur ta réplique cette fois, je ne vexe personne à 5h du matin =P ^^
- mry : je suis désolée mais je peux pas me retenir..."paris s'eveille" xD [oui je sors mais tu m'as tendu la perche heinhein ^^]
- mry : Ami insomniaque bien l'bonsoir ^^"
- 02.05.93 : Bonne Continuation. J'aime bien par içi
- Salwa : xD Et non, je suis peut-être naïve, mais pour moi ce n'est pas toujours une question rhétorique. Autant s'interroger d'abord pour éviter dix ans après à jouer à la bataille navale. Pouic. :)
- Salwa : :) Je sais. C'est pour ça que j'ai rajouté à la fin cette dernière phrase entre parenthèses que tu as, semblerait-il, manquée. :D Par contre, difficile de fermer sa gueule quand on sait que se marier équivaut de temps à autre à s'engager à perdre dix ans de sa vie dans un divorce compliqué. Quitte à vouloir respecter des conventions et à faire joli, autant choisir quelque chose qui ne ressemble pas à un piège aussi grossier, en plus. Bonjour le compromis vicieux. Simple peut-être, mais drôlement pesant. xD Enfin, c'est une opinion qui n'engage que moi. Merci d'avoir répondu, en tout cas.
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