Vendredi 30 janvier 2009 à 20:13

Du repos, de la paix, je n'en sais rien, c'est peut-être juste ce qui me permet d'arrêter de me torturer, d'alléger la souffrance.

Ce n'est pas de l'élitisme intellectuel, ce n'est pas une recherche d'élévation de mon moi intérieur. Je ne tiens pas à méditer et à m'élever au-dessus du sol où vit une masse grouillante trop familière à mon goût ; trop familiale à mon goût. Je verrais bien le jour venu: je n'ai de crainte que l'obligation, la nécessité. Beaucoup seraient prêt à tuer père et mère quand ils désirent quoi que ce soit. Je ne désire rien assez fort pour y mettre du mien. Alors?
Alors j'écris.
C'est encore ce qui cause le moins de problèmes.

"
Je ne parle qu'aux âmes élevées, car elles seules peuvent me comprendre: celles qui réfuteront mes propos, me calomnieront, n'auront qu'à se référer au début de la phrase.

Il y a des doutes, il y a des troubles, il y a des dégoûts qui t'ammènent plus bas que terre. Des chutes d'espoir ou des chutes tout court, vous comme moi, nous les avons connues, et reconnues. Nous nous en sommes relevés, c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, c'est ce qui différencie l'exception de l'acceptation. Nous avons vécus ces moments trop durs à supporter, au point de remettre en question notre essence, nos buts, et notre utilité. Malgré cela, nous voilà toujours debouts et vivants, plus aptes que jamais.

Il y a l'endroit de la médaille qui nous guette et nous réveille. Quand nous prenons conscience de notre suprématie, de notre supériorité, de notre force face à tant d'autres. C'est ce qui nous constitue, ce sentiment si éloigné de la vantardise et de l'égocentrisme ambiant, qui nous fait ouvrir les yeux sur nos perspectives, nos droits que certains appellent nos devoirs. Bien qu'évidemment nous puissions être les produits d'un environnement, il y a dans nos gènes, dans nos cellules, dans nos neurones, cette âme qui habite seulement notre corps ; cette âme qui fait toute la différence. Comme le menuisier regarde ses mains après avoir crée sa plus belle pièce, nous nous mirons pour essayer de trouver dans notre reflet cette âme qui devrait ressurgir, éclater au grand jour comme elle s'expose chez les autres déjà bien plus haut ; mais voilà nous ne sommes encore que des âmes en bas âge, qui attendent de grandir, nous nous nourrissons au sein de notre mère Grandeur qui injecte en nous un lait d'exception. Alors que nous apprenons à marcher, certains sont déjà vieux, les dizaines d'années qui nous attendent encouragent une majorité à poursuivre leurs efforts: apprendre à parler, à lire, à écrire, pendant que d'autres déjà fatigué de vivre doublement, d'avoir en soi trop d'être, se reposent et naitront plus tardivement. Il n'est jamais trop tard ou trop tôt, seulement les capacités s'épuisent, et les puits sans fond sont rares, tout comme les fontaines éternelles.

Viendra la minute, le quart d'heure, l'année de reconnaissance.
La postérité n'existera plus quand les âmes, nos âmes et celles du futur, seront bafouées, lynchées, au prix du plaisir et de la demande universelle.
Nous vivons nos derniers moments, jaillissons une dernière fois avant que s'abbatte une apocalypse, un obscurantisme infini.
"

Triompher \o/
Un jour quelqu'un me prendra au sérieux.
Ce sera tant pis.

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