Vendredi 14 août 2009 à 21:47

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J'écris un peu dans le train chaque matin, et mon cahier se remplit, il arrive bientôt à se fin. RIP

"
Je ne pense pas que le féminisme soit une bonne chose.

Les femmes se battent pour des droits, pour une reconnaissance sociale, et pour une égalité avec les hommes qu'elles n'obtiendront peut-être jamais, enfin c'est ce que j'espère. Les hommes ont derrière eux des siècles de liberté et de raisonnement qui manquent aux femmes, dont l'émancipation datent de tout juste cinquante ans. Ce serait comme relâcher dans la nature un animal qui depuis des milliers de générations a été domestiqué. Les chats ont compris la parade, ils restent dans un foyer, où on les nourrit, où on les soigne, et partent gambader, mais ils n'ont qu'un maître.
Notre société a ce grand avantage de la facilité qui est propre à notre époque, rien n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui, que ce soit l'amour, le sexe, ou la drogue, ils se trouvent plus aisément qu'un ami. L'homme sait résister à ces tentations car il y a cédé, il y a de ça des millénaires, et c'est son avenir qu'il tente de bâtir, en reconstruisant la Terre, en soignant les malades et en aidant les pauvres. Les femmes ne sont encore que des enfants, des gamines gauches et curieuses, qui veulent découvrir par tous les moyens tout ce qu'il leur a été interdit pendant tant d'années. Elles ressemblent parfois à des adolescentes qui se battent pour un peu de reconnaissance, d'intérêt, alors qu'elles sont encore trop femme, pour être reconnue.
Les hommes ne doivent pas être là pour les protéger, pour les assister, la liberté de tous est un droit fondamental, mais une fois laissées à elles mêmes, d'aucune s'en sort véritablement: certaines succombent à la facilité de l'existence, accusant jeunesse, ivresse, faiblesse, quand d'autres refusent catégoriquement d'être apparentées à la gente féminine, et se transforment en simili homme, auquel il manque encore la raison, la sagesse, et cette capacité à se taire. Les femmes sont des êtres à part, qu'il est difficile de cerner pour un homme lambda, car la raison, le bon sens semblent souvent absents de ses démarches, de ses actions qui rappellent souvent celles de gamines attardées dans la fleur de l'âge.
Les femmes méritent autant de liberté que les hommes, cependant ces mouvements féministes réclament une déculpabilisation de tout acte néfaste qu'elles peuvent accomplir, qu'on porte sur leurs méfaits le même regard que sur ceux des hommes. C'est l'enfant qui réclame que justice soit faite, qu'elle est punie et pas lui. C'est cendrillon qui demande la permission de minuit mais laisse tomber sa culotte plutôt que sa pantoufle de vair. Le monde s'inverse, et des hommes se mettent à rêver de la princesse dans sa tour, qui a su sauvegarder un tant soit peu ce qu'il y a de plus beau chez une femme: qu'elle ne soit pas un homme.

Ce que je veux que tu comprennes Jade est en rapport avec ça: quoi que tu fasses, quoi que tu tentes, tu resteras toujours une femme.

Ensemble nous avons tout effacé, notre passé comme notre présent, nous sommes à présent vierges de nos anciens amours crasses, et nous débutons un nouveau pan de notre vie. Je suis là pour que tu m'écoutes, pour que tu saches quoi faire quand des choix s'offrent à toi ; pour t'éviter à tout prix que tu tombes dans cette idéologie archaïque d'une domination féminine dans un monde en perpétuelle reconstruction. C'est ce que nous faisons, nous reconstruisons sur des bases fraiches et nouvelles un amour pur. Tu n'es qu'une femme, tu n'es qu'un enfant Jade, sache aussi que tu es celle que j'aime, celle qui a su me comprendre et m'être fidèle sur tous les points. Jade tu es ma chance inespérée, tu es mon espoir fou, Jade tu es devenue au gré du temps, ma seule et unique réalité. C'est pour garder intact ce sentiment que j'éprouve pour toi, qu'il faut que tu m'écoutes.

L'infidélité, le mensonge, la moquerie, le bavardage, laisse tout cela à ces chiens des rues, incapables de concevoir un amour sans rebondissement et sans souffrance. Ces bêtes sans éducation qui choisissent toujours la facilité et se lamentent face à leur incapacité à surmonter la complexité qui caractérise les sentiments, la fidélité, et l'amour sincère. Jade nous n'avons rien surmonté ensemble, nous sommes nés l'un dans l'autre, et nous sommes encore à l'enfance de notre plaisir. Jade n'oublie pas que c'est dans un monde à part que nous vivons,et tu as accepté d'y vivre, sans d'autre contrainte que ta soumission à mes choix. Jade, jamais je ne t'utiliserais pour une raison personnelle, sans penser à toi d'abord, car ta vie est tout autant la mienne ; il en est ainsi car nous savons tous les deux que tu es encore incapable de prendre les bonnes décisions. Tu le pourrais sûrement Jade, mais il suffirait d'une fois, où ta volonté, où ton coeur, prendraient le dessus sur ta raison, et tu serais à jamais entachée de cette douleur qui caractérise tout ce qui nous entoure.

Comprends-moi bien Jade, avant de t'aimer j'ai longtemps côtoyé ces femmes errantes, perdues dans les méandres du plaisir, de la subversion, ou de la prétention, elles jouissaient d'un pouvoir inexistant sur le monde et sur leur vie qui n'était qu'une longue chute incontrôlée. Elles n'étaient que des cobayes, agissant comme bon leur semble, sur qui le reste du monde tentait des expériences auxquelles elles se soumettaient de bon coeur ne comprenant qu'à peine qu'elles étaient jouées. Elles souffraient et faisaient souffrir, elles étaient faibles et sans défense, mais paraissaient fortes et maitresses de leurs actes, mais on les jouait, on s'en servait tels des objets, sans vie et sans être. Ces femmes Jade ne sont jamais heureuses, elles ne vivent que la nuit, et se vendent, croyant prendre de l'expérience, et tout cela leur coûte leur âme. Il n'existe ni diable, ni démon, ni esprit, mais il existe des hommes et des femmes qui ont vendu leur âme pour une bouchée de pain, pour se sauver de situations inextricables dans lesquelles ils s'étaient eux-mêmes empêtrés. Jade, tu dois savoir que rien n'arrive pas hasard, le malheur des gens, leur souffrance vis à vis des autres n'est que le prix exorbitant à payer lorsqu'on se trahit soit même.

Je t'ai sauvée des eaux Jade, je t'ai éloignée d'un chemin de traverse surplombé par un ciel sombre. Je peux te le répéter autant que tu le veux Jade, tu es libre comme l'air ; si notre monde et notre amour ne te conviennent plus, vas t'en, tu ne me feras aucun mal. Tu redeviendras la chienne que tu étais à mes yeux la première fois que je t'ai rencontrée, et si c'est ce que tu désires, vas-y, enfuis toi.

Enfuis toi et souffre.
"

Des fois je me dis que je suis vraiment con.

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