Vendredi 24 avril 2009 à 23:21

Je sais, je ne devrais pas, j'ai mieux, peut-être beaucoup mieux, mais ça me turlupine.

"
Il était assis sur le canapé quand elle se réveilla enfin: elle sortit de la chambre, et lui sourit d'un air encore endormi. Ils échangèrent quelques paroles, il lui proposa les croissants qu'il venait juste d'acheter dans la boulangerie en bas de chez eux. Elle l'embrassa d'un air distrait et se frotta les yeux. Il l'admirait, comme au premier jour, elle lui paraissait être encore la femme dont il était tombé amoureux, et celle qu'il avait épousé. Rien ne semblait s'affaiblir entre eux, et ce malgré leur mariage pensa t-il. Nous vivons dans une société destructrice, dans une société consommatrice, nous survivons davantage que nous ne vivons. Le voilà repartit dans ses considérations pendant qu'elle mangeait son croissant. C'était identique depuis le début, le silence qui régnait parfois entre eux n'arrivait que dans cette situation bien précise, lorsqu'il divaguait et qu'elle mangeait, et cela pouvait s'éterniser.

Il était dix heures, le temps était superbe. Tous deux vivaient cette sorte d'engouement tellement relatif à l'été et au beau temps, ce plaisir involontaire de marcher dans la ville et d'y apprécier la chaleur et le ciel bleu. Alors rien ne pouvait vraiment mettre un terme à ce bonheur ensoleillé.

Il lui dit qu'il sortait, pour profiter un peu du soleil et pour acheter des cigarettes.
Evidemment, il n'est jamais revenu.
"

Ouai, ouai, je bâcle.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://cestpasmafaute.cowblog.fr/trackback/2830535

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast