Samedi 1er août 2009 à 2:07

Je n'arrive plus à écrire, alors je cherche dans mon cahier ce qui me plait.
C'est vieux, et c'est tant mieux.

"
Le jour se lève
Mon amour,
Et tu ne fais que dormir.
Alors que déjà mes yeux se fatiguent
De voir défiler la grève.
Et toujours
Si encore je respire
Mon corps contre toi se ligue.

On n'a pas d'âme à 17 ans.
Ni à 18.

On n'a pas d'âme quand on a 18 ans,
Seulement trop d'amour.
Je l'ai vu, puis il a disparu,
Puis je me suis trompé de voie.

Et les clowns diaboliques, entourés de bouffons brandissant leur sceptre, crieront à la gloire du désespoir et de la tromperie des corps, lorsque se sera dilué dans notre sang plus de ruptures que de continuités, lorsque notre cerveau sera plus de ruptures que de continuités. Quand chaque petit atome se décrochera, et volera tranquillement dans l'air libre chargé de poussière plus que de vie ou de sens. Lourd, lourd de poussière. Disparaissons, un instant, sous la vie, un instant, de notre vie, un instant.

Envole-moi dans ton amour, fais moi suivre la marche, apprend-moi à aimer et à tuer tes ennemis qui seront les miens, les gestes qui sauvent et ceux qui tuent, les gestes fauves et ceux trop vus.

Je serais un soldat sans pareil
Un amour plein de veille
Un absent à merveille.

25/10/08
"

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